Périphérique parisien : une nouvelle amende vous attend sur la route

L’amende pour non-respect de la voie de covoiturage sur le périphérique parisien entre en vigueur en ce mois de mai 2025.

Rédigé par , le 2 May 2025, à 11 h 00 min
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Un nouveau marquage sur le bitume, un losange lumineux et une règle simple : seul au volant, c’est 135 euros d’amende. Le périphérique parisien inaugure une ère où l’usage individuel de la voiture n’est plus neutre. Derrière cette mesure, une volonté affichée : transformer l’acte de se déplacer en geste écologique, collectif… et mieux maîtrisé financièrement.

Un mauvais choix de voie ? Une amende immédiate

Dès le 2 mai 2025, une infraction peut survenir sans même que le conducteur n’en ait conscience. Un automobiliste seul, circulant aux heures de pointe sur la voie de gauche entre la porte de Bercy et le quai d’Issy, risque une amende forfaitaire de 135 euros. La réglementation est claire : cette voie est réservée aux véhicules transportant au moins deux personnes, ou relevant de catégories spécifiques (bus, taxis, secours, deux-roues en duo, véhicules enregistrés sur Handi’Stat). Les horaires à respecter ? Du lundi au vendredi, de 7h00 à 10h30 et de 16h00 à 20h00, hors jours fériés. Un créneau quotidien où un simple oubli de passager devient une dépense non négligeable. Le site officiel Service-Public.fr rappelle que « cette mesure s’applique uniquement si la signalisation lumineuse est activée. »

La mesure peut sembler punitive. Pourtant, elle s’inscrit dans un rééquilibrage des coûts réels de la mobilité. L’objectif n’est pas tant de sanctionner que de révéler le coût environnemental et social du véhicule utilisé en solo. Le Plan Climat 2026-2030 adopté par la Ville de Paris justifie cette évolution : « La voie dédiée au covoiturage vise à améliorer la qualité de l’air, réduire les nuisances sonores et la congestion, et à diminuer la consommation de carburant ».

L’amende devient ainsi un signal-prix destiné à encourager des comportements plus durables. À long terme, elle incite à partager son trajet, à mieux planifier ses déplacements ou à envisager d’autres modes de transport.

Carburant, usure, pollution : les bienfaits du covoiturage

Le conducteur solitaire assume souvent seul les frais d’un véhicule : carburant, assurance, stationnement, maintenance. Le covoiturage permet d’alléger cette charge financière en partageant les coûts directs… et indirects. En favorisant l’optimisation des trajets, il réduit les kilomètres inutiles, diminue l’usure des véhicules et limite la dépendance aux carburants fossiles.

En parallèle, les riverains du périphérique, près de 500 000 selon les estimations de la Ville, bénéficieront d’une baisse mesurable des nuisances : pollution atmosphérique et sonore notamment. Avec la limitation de la vitesse à 50 km/h, le bruit diminue de manière sensible, et les émissions de particules sont réduites – ce qui a un impact sanitaire immédiat.

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