Après les microbilles de plastique contenues dans les cosmétiques, c’est au tour des paillettes d’être mises en cause comme danger pour l’environnement.
On avoue, on adore s’enduire de paillettes pour aller briller au carnaval ou dans les festivals de l’été. Et pourtant, si on se préoccupe du sort des océans, on devrait arrêter tout de suite cette pratique.
Des tonnes de paillettes qui finissent dans l’océan
Vous vous souvenez des microplastiques, bientôt interdits dans les cosmétiques car dangereux pour les océans ? On en n’est pas à l’interdiction des paillettes mais celles-ci sont tout aussi dangereuses pour les fonds marins. Celles qui ne durent qu’un jour sur notre peau sont bien plus longues à se dégrader dans les océans et viennent s’ajouter au continent de plastique qui se forme sous nos yeux.
Les paillettes aussi néfastes que les microbilles
La revue Nature estime que 8 millions de tonnes de micro-plastiques sont déversées chaque année dans les océans. Parmi eux, les paillettes, qui sont trop fines pour être retenues par les stations d’épuration et finissent donc dans l’océan après la douche.
Un maquillage pailleté © Subbotina Anna
Alors que faire, doit-on arrêter les paillettes ? On peut soit les réserver à un usage exceptionnel et bien nettoyer son visage avant de prendre une douche. On peut également scruter les cosmétiques pailletés sans plastique proposées par certains fabricants.
Lush a par exemple fait un geste pour l’environnement en les supprimant de ses cosmétiques en 2015. Elle les a remplacés par des produits naturels, à base d’agar-agar par exemple. On trouve également des paillettes sans plastique mais d’origine minérale, comme celles vendues sur Aroma-Zone à base de silice naturel, garanti sans nanoparticules. Chez Lamazuna, le shampooing solide est pailleté mais sans plastique. Et chez Melvita, l’huile sèche pailletée ne contient pas du plastique, mais des minéraux comme du mica.
Illustration bannière : Maquillage pailleté – © Neyman Kseniya