Treize nouveaux polluants dans le collimateur de l’Agence sanitaire

De nouveaux polluants présents dans l’air ont été signalés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Un message relayé par les ministères de la Transition écologique et la Santé.

Rédigé par Maylis Choné, le 29 Jun 2018, à 11 h 40 min
Treize nouveaux polluants dans le collimateur de l’Agence sanitaire
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Grâce aux avancées de la science, on sait désormais que treize substances présentes dans l’air sont dangereuses pour la santé humaine.

La liste des polluants s’allonge

Quels sont ces nouveaux polluants qui dégradent la qualité de l’air et menacent notre santé ? L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) vient de mettre en garde les Français contre treize nouveaux polluants présents dans l’air. Les ministères de la Transition écologique et de la Santé ont relayé ce message dans un communiqué publié jeudi 28 juin.

Mesure de la qualité de l’air près à l’extérieur d’une usine © MarekPiotrowski

Parmi les polluants, des noms barbares avec lesquels il faudra se familiariser. On trouve ainsi le 1,3-butadiène, classé cancérogène par le Centre international de recherche sur le cancer depuis 2012. Comment se retrouve t-il dans l’air ? À cause de la fumée de cigarette, des chauffages domestiques, des gaz émis par les voitures (et en particulier les moteurs diesel) et de l’activité industrielle spécialisée dans la fabrication du plastique et du caoutchouc.

Lire aussi : La pollution de l’air responsable de la mort de 7 millions de personnes par an

Les dangers pour l’Homme

Outre le 1,3-butadiène, on trouve également sur la liste des polluants, les particules ultrafines (inférieures à 0,1 µm), le carbone de suie, le manganèse, le sulfure d’hydrogène, l’acrylonitrile, le 1,1,2-trichloroéthane, le cuivre, le trichloroéthylène, le vanadium, le cobalt, l’antimoine et le naphtalène. Pour sélectionner ces treize polluants, les chercheurs ont étudié 557 polluants et relevé deux critères principaux : leur occurrence dans l’atmosphère et leur dangerosité.

Si les particules de carbone suie sont inquiétantes de par leur action nocive sur les poumons, les particules ultrafines doivent être surveillées car elles peuvent troubler le système nerveux et respiratoire, pénétrer dans le sang, menacer le cerveau et traverser le placenta, ce qui est particulièrement dangereux pour les foetus.

Illustration bannière : Femme portant un masque à gaz – © Dmytro Gilitukha
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