Les maisons à énergie positive sont déjà une réalité

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 31 Mar 2013, à 11 h 29 min
Les maisons à énergie positive sont déjà une réalité
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200 bâtiments à énergie positive en France

Même si la labellisation n’est pas encore mise en place (elle le sera dans le courant de l’année), il existe tout de même environ 200 bâtiments en France à énergie positive appartenant au secteur public ou privé. Ci-dessous, la carte représentant les opérations avec le détail des maisons individuelles, logements collectifs et bâtiments du tertiaire.

source : Ademe

source : Ademe

Selon l’Ademe, depuis 2009, on compte 20 à 30 nouvelles opérations à énergie positive livrées chaque année, qu’il s’agisse de logements individuels ou collectifs, ou de bâtiments tertiaires.

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7 commentaires Donnez votre avis
  1. La Fédération française des constructeurs de maison individuelle (FFC) a mis au point en 2012 le cahier des charges d’une maison Z’R qui anticipe la règlementation de 2020.

    Cette maison « à énergie positive », dont le bâti est de conception passive, limite ses rejets pendant tout son cycle de vie et donc son empreinte carbone.
    Les adhérents de la FFC peuvent d’ores et déjà la construire à la demande en adaptant ses caractéristiques aux différents climats. Le surcoût annoncé est de 7 à 12 % par rapport à une maison traditionnelle.

  2. « Disposer d’équipements économes en énergie pour le chauffage, l’éclairage, l’électroménager » J’ai installé un panneau Flexcell (ont fait faillite) sur mon balcon (pour expérimentation, pas production, 7W me semble) mais j’alimente mes périphériques informatiques directement en 12V de ma batterie, pas avec le 230V du secteur, il faut onduler (perdre de l’énergie) pour alimenter un bloc qui refait du 12V…. J’ai dû me faire une « ligne » 12V pour brancher mes appareils. Éclairage Led en 12V. Mais pas autonome, surtout en hiver, plus un appoint.
    Si les gens qui achètent des logements neufs voient leur facture baisser notablement, c’est une bonne chose !!! Il y a tellement de « passoires » dans les villes, villages (vivent les vieilles maisons).

  3. Excellent article, qui bat en brèche l’opinion largement répandue qu’en France il n’y a pas assez de soleil ou de vent, bref que les renouvelables ne peuvent pas suffire. Le point important du label Bepos 2013 est qu’il tient coimpte de l’énergie grise des matériaux, ce que ne fait pas la norme RT 2012. Autrement dit on peut être RT 2012 avec du béton du polystyrène et de la laine de verre, dont la production est très gourmande en énergie. Il faut souligner que les écomatériaux, en plus d’avoir une énergie grise inférieure, ont en général une grande capacité de régulation de la vapeur d’eau (par absorption et de résorption ) , ce qui limite les besoins en ventilation et les risques de perte d’énergie. A titre d’exemple , dans mon immeuble des années 1970 peu isolé je dépense environ 20€ par m²

    • je disais 20€ par m² et par an pour mon chauffage, quand des amis dans leur maison en ossature bois et paille sont à 2€ par m², vous avez bien lu 10 fois moins. Pourquoi ne sont ils pas allés jusqu’à une maison positive, simplement parceque l’investissement est encore lourd (leur budget construction était de 1900€ /m²). Un complément à l’article serait de voir le côté financier : quel est le surcoût d’une construction énergie positive, quel est le temps de retour sur investissement. On peut espérer que les coûts diminueront. Autre avantage des maisons bioclimatiques en écomatériaux, ils nécessitent une grande compétence et un soin très important à l’exécution des chantiers, ce qui tirera la profession vers le haut et favorisera les PME par rapport aux grands groupes.

  4. P.S. Comme il faudra plusieurs centaines d’années pour renouveler le parc résidentiel, c’est un argument de plus pour qu’on s’occupe bien mieux de rendre les habitations existentes à énergie sinon positive, du moins passive…

  5. J’ai rendu mon habitat (construit avant le premier choc pétrolier) 100% autonome énergétiquement (eau, électricité et chauffage) et même à énergie positive (cf. autarcie.be), grâce au fait d’une production annuelle dépassant un peu 10.000 kWh, vi un suiveur d’une puissance de 9,81 kWc. L’électricité produite alimente aussi une pompe à chaleur géothermique reliées à des radiateurs classiques. En Belgique comme en France apparemment, les pouvoirs publics ne promotionnent pas du tout ce type de configuration rendant une maison ancienne autonome énergétiquement ; pire, les « responsables » des guichets de l’énergie wallons et d’autres « spécialistes » m’ont assurés que je n’y arriverais pas en dehors d’un système de chauffage par le sol (que je n’ai donc pas).

    En ait, question isolation, je n’ai donc pas dû isoler les murs. La lubie de l’isolation à tous crins : trop d’intervenants (comme c’est le cas à la Région Wallonne) sont obnubilés par l’isolation et perdent de vue que passé un certain niveau (toit et châssis), isoler encore ne sera jamais amortissable, mais grève un budget qui pourrait être bien plus judicieusement consacré à la production PV et l’installation d’une pompe à chaleur…

    • à Baudouin
      je suis très intéressé par ta solution (alimentation de la pompe à chaleur par les panneaux rayonnants). Mais cette solution nécessite des batteries tampon, et à ton expérience que faut il pour une pompe à chaleur de 3000 W?

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