La beauté, un monde de requins

Rédigé par Eva Souto, le 17 Feb 2014, à 14 h 35 min
La beauté, un monde de requins
Précédent
Suivant

Des arguments cosmétiques bien rodés pour vendre

fleche-suiteLes marques qui utilisent du requin dans la composition de leurs produits n’hésitent pas à en vanter les qualités.

aileron de requinParmi les bienfaits soi-disant « constatés » ou « démontrés » : amélioration des performances sexuelles, réduction des problèmes articulaires et solution miraculeuse dans la guérison de maladies comme le cancer ou l’Alzheimer.

Brandir ces arguments « santé » ou « naturels » permet de sécuriser le consommateur et de le conforter dans son achat.

La consommation de produits à base de requin sans danger pour le consommateur ?

Ce qu’on ne dit cependant pas, c’est que les produits à base de requin présentent un risque sanitaire.

ToxiqueEn effet, ces prédateurs océaniques accumulent une grande quantité d’hydrocarbures, pesticides, métaux lourds et autres polluants chimiques dans leur organisme.

Les taux de méthylmercure (le plus dangereux des dérivés du mercure, qui s’attaque au système nerveux et aux reins) contenus dans les tissus des requins peuvent être très élevés.

C’est le cas aussi des concentrations de neurotoxines augmentant significativement les risques de développement de cancers et de maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer et la maladie de Charcot.

Achats de produits de beauté

L’animal, qu’il soit vivant ou mort fait partie du règne « naturel ». Il n’est donc pas exclu, même s’il ne le précise pas, qu’un cosmétique estampillé « 100 % d’origine naturelle » contiennent des ingrédients animaux.

Pour acheter des produits de beauté non testés sur les animaux, il faut choisir des cosmétiques avec les labels One Voice ou Human cosmetics standard ou Leaping Bunny.

Les cosmétiques peuvent remplacer la squalane par l’olive

OlivesLa plupart des ingrédients provenant d’animaux ont leur substitut d’origine végétale ou synthétique. Pour le squalane, on peut le tirer de l’olive.

On peut donc « faire sans » extraits animaux. Mais comment faire cette différence sur les produits cosmétiques que nous achetons ? Impossible.

Qu’il soit issu de l’huile de foie de requin ou de l’olive, le squalane sera toujours du «Squalane ».

point-exclamatiionToutefois, certaines étiquettes précisent que le produit est « sans extraits animaux » ou indiquent dans leur argumentaire de vente, l’origine végétale de ces ingrédients. Mais c’est loin d’être le cas pour toutes !

Et pourtant, c’est un argument marketing d’importance, auquel de plus en plus de consommateurs sont sensibles. Alors, lisez les étiquettes et renseignez-vous avant d’acheter votre cosmétique !

*

Je veux témoigner

Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup !
consoGlobe vous recommande aussi...



Eva est passionnée d’écriture. Elle est sensible aux sujets de société, et en particulier, à ceux qui touchent au développement durable, au commerce...

5 commentaires Donnez votre avis
  1. Bonnjour,
    Je suis désolée, mais je ne comprends pas très bien l’intérêt de votre article. On y lit :
    « Pour acheter des produits de beauté non testés sur les animaux, il faut choisir des cosmétiques avec les labels One Voice ou Human cosmetics standard ou Leaping Bunny »,
    Or en France ces produits sont désormais interdits à la vente, qu’il aient été testés sur des animaux ou qu’ils contiennent des ingrédients l’ayant été.
    Quant aux produits contenant des substances animales, nous ne sommes pas plus avancés à la fin de votre article puisque vous déclarez qu’il est impossible d’en connaître la liste. J’avais à une époque interrogé sur la question un propriétaire de boutique Bio, qui m’avait avoué ne pouvoir me garantir que ses produits étaient exempts de substances animales.
    Amener les consommateurs à la conscience de ce qu’ils font et de ce qu’il pourraient faire, je trouve ça très bien mais s’il s’agit juste de leur dire que les choses sont terribles mais qu’on ne peut rien contre, cela sert à quoi ?
    Cdt

  2. Cela fait des années que je fabrique moi-même mes cosmétiques avec de l’huile d’olive + plantes (romari, millepertuis anti-rides), eau de pétales de roses de mon jardin (bien évidemment non traitées); mes seuls achats sont le savon d’alep et le shampooing bio, sans me vanter je « tiens bien la route » malgré tout 😉

  3. oui la betise humaine qui laisse ces marques faire des actions criminelles sur les animauxet en plus les produits cosmetiques sont devenus allergisants,on a des plaques rouges sur la main avec des crèmes pour la main,bref on se fait voler d’acheter des produits qu’on doit jeter de suite…il est temps que le naturel revienne au galop pour notre santé et la vie des animaux…quel gachis!

  4. Le hic, c’est qu’il existe une pléthore de labels…et le consommateur a bien du mal à s’y retrouver !
    Effectivement vous le précisez bien : « Il n’est donc pas exclu, même s’il ne le précise pas, qu’un cosmétique estampillé «100% d’origine naturelle» contiennent des ingrédients animaux. »
    Pour trouver ces produits, il faut pouvoir aller dans des boutiques « spécialisées » (ne trouve rien dans les rayons de mon supermarché de proximité… l’inconvénient de la « campagne ») ou commander via Internet ?

  5. A savoir : les labels cosmétiques écologiques (Ecocert, BDIH, Cosmebio, Nature & Progrès, etc.) interdisent l’utilisation de produits issus d’animaux morts (seuls les sous-produits type lait ou miel sont autorisés).

Moi aussi je donne mon avis