C’est un projet d’une grande ampleur qui se dessine autour de l’entomophagie et l’élevage d’insectes, considéré comme pionnier en la matière.
Entomophagie : la consommation d’insectes pour nourrir les Hommes ?
Nous vous parlions récemment d’Angers pour ses espaces verts très développés. Saviez-vous que la ville pourrait se révéler pionnière en matière d’entomophagie, cette pratique consistant à manger des insectes ?
Ce type de considérations va faire grincer des dents les végétariens (et végétaliens), mais les insectes sont considérés par de nombreuses organisations comme une alternative écologique à l’élevage traditionnel (de bovins ou d’ovins par exemple).
Pour beaucoup, cela permettrait de subvenir plus facilement aux besoins des humains, qui seront 9,6 milliards d’ici 2050 selon les prévisions de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).
On consomme déjà des insectes en France
Certains mangent du miel sauvage, dans lequel on trouve des larves d’abeilles.
Selon la même organisation, on avale déjà 500 grammes d’insectes en moyenne par an à notre insu, soit 31.500 tonnes en France par an, par le biais des fruits, des confitures de fruits ou du pain.
Dans le monde, 2,5 milliards de personnes consomment des insectes régulièrement, spécifiquement en Asie, en Afrique et en Amérique Latine.
L’Europe s’y met aussi peu à peu et on voit arriver sporadiquement des insectes surgelés, des barres énergétiques à base d’insectes, des macarons fourrés aux insectes ou encore des insectes séchés pour l’apéritif. L’offre commerciale reste relativement restreinte.
Manger des insectes : quel intérêt ?
Les défenseurs de l’entomophagie mettent en avant plusieurs arguments :
- une grande richesse en protéines
- une grande richesse en oligo-éléments (du cuivre notamment, mais aussi du fer et du magnésium par exemple)
- des avantages sur la viande : un impact environnemental réduit et moins de gras
> Suite : Bientôt un élevage industriel d’insectes à Angers