Les Français consacrent environ 22% de leurs dépenses de consommation à l’alimentation, soit une moyenne de 324 euros par mois, révèle le Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie (Crédoc). Depuis les années 1960, cette part a diminué de 35% à un niveau plus stable oscillant entre 20% et 22% depuis le début des années 2000.
La part des dépenses en alimentation consacrées aux légumes a augmenté de 1 % depuis 2009. Les ménages aisés en particulier ont augmenté leur consommation de fruits et légumes. Dans le même temps, la consommation de viande a baissé de 2 %.
Les Français consacrent 1/5 de leur revenu mensuel à l’alimentation
Les Français dépensent moins de leur revenu mensuel pour se nourrir. D’après le Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie (Crédoc), les dépenses alimentaires des Français représentent actuellement 22 % de leur budget total de consommation, contre 35 % dans les années 1960. Cette baisse marquée a commencé dans les années 1980 et a atteint un plancher d’environ 20 % au milieu des années 2000. Depuis lors, cette part consacrée à l’alimentation reste relativement stable, mais fluctue légèrement en fonction de l’inflation qui touche particulièrement les produits alimentaires.
Le poids du budget alimentaire diffère bien entendu selon les catégories socio-professionnelles. Les ouvriers consacrent une part plus importante de leur budget à l’alimentation comparé aux cadres, ce qui souligne une inégalité financière entre ces groupes. En moyenne, les Français dépensent 81 euros par semaine pour se nourrir, soit 324 euros par mois, a calculé le Crédoc. Précisions qu’il s’agit du montant « par unité de consommation », en d’autres mots par personne adulte.
La viande reste le principal poste de dépense alimentaire, même si sa consommation diminue
Comment se répartit donc ce budget alimentation ? D’après l’INSEE, les Français dépensent 23 % de leur budget alimentaire pour les produits carnés, 15 % pour les produits laitiers et 10 % pour les pains et céréales. Les légumes comptent pour 9 %, les boissons alcoolisées et les produits de la mer pour 8 % chacun, suivis des fruits (7 %), produits sucrés (7 %), boissons sans alcool (6 %), boissons chaudes (3 %), huiles et graisses (2,5 %) et oeufs (1,2 %).
Depuis 2009, la part du budget dédiée aux produits carnés a diminué de près de 2 %, indiquant un changement dans les habitudes alimentaires, même chez les ménages aisés. Les dépenses en produits laitiers ont également baissé d’environ 1 %, surtout chez les ménages modestes. En revanche, les dépenses en légumes ont augmenté de près de 1 %, avec une hausse plus marquée chez les ménages aisés (+1 %) comparé aux ménages modestes (+0,3 %). Les achats de fruits frais ont augmenté de près de 3 %, particulièrement pour les fruits exotiques (+26 %), tandis que les achats de fruits comme les pommes et les poires ont diminué de 8 %.
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