Douze pays s’engagent pour sauver le bassin du Congo

La COP 22 a permis à cette initiative de voir le jour. Onze pays d’Afrique centrale ainsi que le Maroc s’engagent pour assurer un avenir durable au bassin du Congo et préserver le deuxième poumon du monde.

Rédigé par Maylis Choné, le 13 Mar 2017, à 10 h 35 min
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Le bassin du Congo et l’immense forêt tout autour risquent de disparaître si rien ne change. Pollution, déforestation et exploitation menacent la région. Le projet « Fonds bleu pour le bassin du Congo » sera peut-être la solution.

Des fonds pour sauver le bassin du Congo

La forêt tropicale, poumon du continent, a régulièrement été au centre des préoccupations écologiques régionales ou mondiales. C’était le cas lors des accords en mars 1999 à Yaoundé, en septembre 2002 à Johannesburg et en février 2005 à Brazzaville. Tous visaient une meilleure gestion des ressources forestières de la région. Mais le bassin du Congo doit lui aussi être préservé, pour conserver son rôle irremplaçable dans l’équilibre de cet écosystème.

« À ce jour, les programmes de gestion durable n’ont été essentiellement axés que sur la forêt, alors que cet espace géographique recèle un important potentiel hydrologique et marin qui mérite également d’être valorisé », affirme un communiqué de présentation du « Fonds bleu » porté par le président congolais, Denis Sassu-Nguesso. Dans ce but, des barrages hydro-électriques seront construits, les 25.000 km de voies navigables seront restaurées, les systèmes d’irrigation pour l’agriculture seront améliorés, les pratiques de la pêche surveillées.

Des projets pour valoriser l’or bleu

Le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, la RDC, la Zambie, la Tanzanie, le Maroc, l’Angola, le Burundi, le Cameroun et le Tchad ont compris l’urgence de mettre en place un budget annuel renouvelable de 100 millions d’euros fourni par les pays signataires, des donateurs privés ou et des bailleurs de fonds. Ce programme permettra le développement de la sous-région et du continent dans son ensemble.

Le bassin du Congo est la deuxième plus grande forêt après l’Amazonie. Mais la pollution des eaux, la désertification et l’exploitation incontrôlée des matières premières comme le bois, le diamant ou l’or entraînent une dégradation écologique profonde. Deux tiers des forêts du Bassin du Congo pourraient être perdus d’ici 2040 si rien n’est fait.

Illustration bannière : un gorille dans la forêt tropicale – © GUDKOV ANDREY Shutterstock
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1 commentaire Donnez votre avis
  1. Vous avez remarquer c’est toujour ce qui s’attaque aux forets qui veulent soit disent les protéger

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