Alors que l’automne arrive, commet faire pour retenir quelques reptiles dans les environs ? Quelques gestes simples suffisent.
Une question de température
Après la sécheresse de l’été, place à des météos plus fraîches, plus à même d’être appréciées par les espèces abritées par votre jardin. Notamment les serpents, qui apprécient notamment les tas de feuilles mortes qui s’accumulent. Une bonne raison de ne pas faire systématiquement le vide dans vos allées.
Quitte à ramasser les feuilles, dans ce cas, contentez-vous de les regrouper, pour le plus grand bonheur des petites espèces qui pourront y trouver refuge. En effet, la vie et la survie des serpents dépend essentiellement de leur environnement, vu que leur température varie selon celle qui les entoure.
Une période de chasse
Sous nos latitudes, la plupart des serpents demeurent actifs, a priori jusqu’en octobre, ces encore douces et raisonnablement ensoleillées leur permettant d’accumuler de l’énergie avant l’hiver. Après l’été anormalement chaud que nous avons vécu, les reptiles ont besoin de se trouver des abris au frais pour la journée, mais correctement isolés durant la nuit.
Qui plus est, la fin de l’été est également pour eux une période de chasse intense : les serpents peuvent profiter de l’abondance d’insectes et de petits rongeurs pour se constituer les réserves nécessaires pour affronter l’hiver.
Jean-François Noblet, écologue passionné, qui résume dans ce guide pratique tout ce qui peut être fait concrètement, chacun à notre échelle, pour protéger et restaurer la nature dans tous les domaines de notre vie quotidienne.
Faut-il craindre chaque serpent aperçu dans votre jardin ? Très sincèrement, absolument pas. En réalité, la grande majorité des espèces que l’on peut croiser dans l’Hexagone sont non seulement inoffensives, mais aussi protégées. Tels les orvets et les couleuvres, qui justement contribuent notamment à réguler les populations de rongeurs.
Seules les vipères peuvent représenter un risque, mais elles fuient généralement l’homme autant que faire se peut. Moralité : autant laisser des tas de feuilles mortes, véritable refuge naturel pour une biodiversité complète : amphibiens, insectes, petits mammifères et bien sûr reptiles. Bois mort, bûches, branches, feuilles, herbes sèches, tuiles, briques, cailloux… toutes les accumulations sont bonnes pour la biodiversité.