Alzheimer : un test rapide pour détecter la maladie avant les symptômes
Les premiers signes de la maladie d’Alzheimer apparaissent souvent bien trop tard pour permettre une prise en charge efficace. Mais une équipe de chercheurs britanniques pourrait bien changer la donne. Grâce à un test cérébral d’à peine trois minutes, baptisé « Fastball », il devient possible de repérer les effets neurologiques de la maladie bien avant l’apparition des symptômes.

Pendant des décennies, la maladie d’Alzheimer a échappé à une détection précoce fiable, progressant dans l’ombre jusqu’à ses manifestations les plus visibles. Mais une équipe de chercheurs britanniques affirme aujourd’hui avoir mis au point un test simple, rapide et totalement indolore, capable d’identifier les signes neurologiques de la maladie avant l’apparition du moindre symptôme.
Un électroencéphalogramme de trois minutes pour détecter Alzheimer
Depuis le 12 novembre 2025, un projet mené par les universités de Bath et de Bristol fait l’objet d’une attention croissante dans le milieu médical. Il repose sur un électroencéphalogramme ultrarapide, baptisé « Fastball », conçu pour déceler les premiers effets neurologiques de la maladie d’Alzheimer, bien avant que les patients n’en ressentent les conséquences. Le protocole est aussi innovant que peu intrusif, il s’agit de faire défiler sur un écran des images, dont certaines sont répétées. L’activité cérébrale est enregistrée en temps réel via un EEG portable, afin de détecter la reconnaissance implicite des images déjà vues. Ce processus, qui ne requiert ni effort cognitif ni réponse de la part du participant, dure environ trois minutes.
Il cible les altérations précoces de la mémoire implicite, première atteinte caractéristique de la maladie. Selon les résultats publiés par l’équipe, le test a été administré à 106 participants répartis en deux groupes : 54 adultes en bonne santé et 52 sujets présentant des troubles cognitifs légers. Les personnes présentant un profil de type amnésique, considéré comme un facteur de risque élevé d’évolution vers Alzheimer, ont montré des réponses cérébrales significativement réduites.
Mieux repérer Alzheimer : un objectif prioritaire
Cette avancée intervient dans un contexte où le repérage anticipé de la maladie constitue un enjeu de santé publique. À l’heure actuelle, les outils diagnostiques, principalement des imageries cérébrales et des tests sanguins, sont souvent coûteux, invasifs et peu adaptés à un dépistage massif. Or, la maladie d’Alzheimer progresse insidieusement durant dix à vingt ans avant que les symptômes cognitifs n’émergent. Comme le souligne le Dr George Stothart, co-auteur principal de l’étude, dans des propos rapportés par Futura Science : « avec les outils de diagnostic actuels, les 10 à 20 premières années du déclin cognitif lié à la maladie d’Alzheimer sont passées inaperçues. Cette recherche offre une solution ».
Ce test pourrait donc combler un vide en offrant un repérage simple, rapide et non invasif. Un autre avantage réside dans la portabilité du dispositif : l’EEG utilisé est peu encombrant, fonctionne avec seulement huit électrodes et peut être utilisé à domicile. Cette configuration faciliterait largement sa diffusion auprès d’un public âgé ou éloigné des structures de santé spécialisées.
Un outil complémentaire aux approches existantes
Malgré l’enthousiasme suscité par ce nouveau test, les chercheurs insistent sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un outil de diagnostic à lui seul. « Cette étude représente une première étape vers un test cliniquement utile, mais la capacité à prédire l’évolution clinique d’un individu reste à démontrer », préviennent les auteurs dans leurs conclusions. Ce test n’a pas vocation à remplacer les biomarqueurs traditionnels, mais pourrait devenir un outil de tri préliminaire, permettant d’identifier les individus à surveiller de plus près ou à intégrer dans des essais thérapeutiques.
Il agirait ainsi en complément des tests sanguins ou de l’IRM. Par ailleurs, la mise en place d’un tel dispositif à grande échelle soulève des questions éthiques et pratiques. Comment informer un patient d’un risque sans certitude absolue ? Quelle prise en charge proposer dans les années précédant une éventuelle apparition des symptômes ? Des défis majeurs pour les autorités sanitaires et les professionnels du soin.
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C’est une belle arnaque vu que la maladie d’Alzheimer est simplement une intoxication au mercure intervenue après la puberté, et qui s’est poursuivie. Le mercure détruit les neurones. C’est la substance la plus neurotoxique qui soit. Donc, si la personne est massivement intoxiquée au mercure et que cette intoxication a commencé après la puberté, elle aura possiblement la « maladie » d’Alzheimer, qui est simplement une intoxication aux métaux lourds — comme beaucoup de « maladies » quasi inconnues avant le XXe siècle (autisme, schizophrénie, sclérose en plaques, maladie de Charcot, etc.).