Avec Marie, aidez les jeunes Kenyanes à terminer leur scolarité

La rentrée scolaire 2017, c’est cette semaine au Kenya, situé dans l’hémisphère sud. L’occasion pour Marie Aichagui et consoGlobe.com de lancer un appel aux dons, pour permettre à de jeunes Kényanes de finir leur scolarité. En beauté avec les BeautyWaps. Explications…

Rédigé par Stephen Boucher, le 14 Jan 2017, à 7 h 20 min
Avec Marie, aidez les jeunes Kenyanes à terminer leur scolarité
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Vous vous en souviendrez peut-être, nous vous invitions il y a un an à soutenir le projet de Marie Aichagui de financer des serviettes hygiéniques réutilisables – qu’elle a appelées BeautyWaps – pour permettre à des jeunes filles kenyanes de ne pas rater des jours de classe et de décrocher scolairement. Une solution simple, très efficace, peu onéreuse et aux multiples effets environnementaux bénéfiques. Le message de Marie, un an après : « ça avance ». Mais si le concept a fait ses preuves, il s’agit maintenant de l’aider à continuer à produire et démultiplier ses effets. Grâce à vous.

BeautyWaps : parce qu’elles aussi le valent bien

« Suite au crowdfunding, le projet s’est passé comme prévu, nous raconte Marie, j’ai une fabrication locale à Nairobi qui fait des kits. Chaque sac contient sept serviettes hygiéniques de différentes tailles, une moyenne, trois grandes, et une super grande, pour des flux différents, le jour, la nuit, etc. Avec des tissus de la population locale super beaux. Donc il y a tout ce qu’il faut pour une écolière, pour 5 ans, qui est la durée de scolarité moyenne pour une écolière à partir du moment où elle a ses règles pour finir sa scolarité totale de 12 ans ».

L’esthétique soignée de ces pochettes aux motifs joyeux et colorés est très importante pour transmettre le message « vous méritez de la bonne qualité ». En effet, constate Marie, s’il existe plusieurs autres initiatives de serviettes réutilisables au Kénya, la qualité n’est pas au rendez-vous, donc les BeautyWaps ont « vraiment misé sur la qualité en termes d’absorption et sur l’aspect esthétique pour renforcer l’estime de soi qui manque énormément aux filles démunies ».

Regardez et souriez : voici comment les BeautyWaps changent la vie des jeunes Kenyanes

Objectif 300 kits en 2017

Chez nous ce n’est pas un problème, mais saviez-vous que dans les pays en voie de développement, les jeunes filles ratent jusqu’à 70 jours d’école par an à cause de leurs règles ? Au Kenya, 60 % des femmes n’ont pas accès aux protections périodiques. Cela les empêche d’aller à l’école lorsqu’elles. Pour pouvez faire que les règles n’affaiblissent pas la place de la femme dans la société.

Offrir un kit alimente en plus l’emploi local et soutient la communication pour lutter conre les MST. Objectif cette année : 300 kits pour 300 filles.

Chaque kit coûte 30 euros. Des contributions de 10, 20 ou 30 euros peuvent donc permettre à des dizaines d’écolières de finir leur scolarité sans être handicapées par leurs règles.

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Les BeautyWaps : de multiples effets bénéfiques

Selon l’UNESCO, les sociétés dans lesquelles les femmes jouent un rôle actif ont les meilleures chances pour se développer de manière durable. Si toutes les filles avaient 12 ans de scolarité, les mariages précoces baisseraient de 64 %, les naissances prématurées baisseraient de 59 % et la mortalité infantile en-dessous de 5 ans baisserait de 49 %.(2)

Sur le long terme, une fille qui continue sa scolarité sera enceinte plus tard, on vite les grossesses prématurées.

 

Un atelier de fabrication employant deux femmes sur place, 130 filles ayant reçu des serviettes réutilisables en 2016, un absentéisme en forte diminution constaté par la direction de l’école, des jeunes filles plus concentrées en classe… L’effet des BeautyWaps après un an a fait ses preuves. Le potentiel systémique est énorme, sur le bien-être, l’économie, le statut des femmes, la natalité, et donc l’environnement.

Les premières BeautyWaps produites au Kenya

Les premières BeautyWaps produites au Kenya

Marie témoigne : « Quand elles ont des protections improvisées, au pire des cas les jeunes filles restent chez elles. Ou si elles sont en cours elles n’écoutent pas, car elles se préoccupent de leurs règles. Mais là elles fonctionnent normalement tous les jours du mois. Ça permet aux filles d’aller à l’école dans les mêmes conditions que les garçons. Sur le long terme, une fille qui continue sa scolarité sera enceinte plus tard, on évite ainsi des grossesses prématurées. Si on permet à plus de jeunes filles de finir leur scolarité de 12 ans, c’est toute la société qui en bénéficie ».

Autour du projet se greffent d’autres actions bénéfiques. Un flyer est distribué pour expliquer comment utiliser les serviettes, prendre soin de son hygiène intime, se protéger des MST. « Par le biais des serviettes réutilisables, on forme les filles à se protéger contre les MST et à la contraception », explique Marie. C’est essentiel : « comme le VIH et sida est très répandu, beaucoup d’enfants orphelins sont à l’école, mais ils n’apprennent pas comment se protéger. Il n’y a pas d’information bien diffusée et transmise à ce sujet ».

Dans cette vidéo vous pourrez voir comment le projet a démarré.

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Et pourquoi pas adopter les BeautyWaps aussi pour vous ? !

Références :
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Stephen Boucher est anciennement directeur de programme à la Fondation européenne pour le Climat (European Climate Foundation), où il était responsable des...

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