10 ans de recherche sur les micro-algues
Voilà déjà 10 ans que Roquette croit aux formidables potentiels nutritionnels des micro-algues. L’évolution de cette conviction est presque un cas d’école.
Dans un premier temps, l’entreprise ouvre un laboratoire de recherche dédié aux micro-algues sur le site de son siège à Lestrem, la plus grosse bio-raffinerie d’Europe. Dans ce laboratoire au top du top de la technologie et du secret, 15 personnes travaillent à temps plein.
Pour aller plus vite dans son développement, Roquette investit aussi dans des sites de production déjà existants à l’étranger, en Allemagne en 2008 et en Chine en 2009.
L’entreprise s’implique aussi en tant que chef de file d’un programme de recherche sur les micro-algues en 2008 (Algohub devenu Bpifrance, soutenu par OSEO).
En 2012, une production à petite échelle est mise en route à Lestrem. En juin 2013, le site de production industrielle est terminé et opérationnel. Plusieurs millions d’euros ont été nécessaires à la construction de l’usine de 20 000 m2 et du séchoir inédit à base température et des 5 fermenteurs extérieurs de 30 m de haut.
Une productivité ultra performante par la fermentation
Le procédé de production choisi par Roquette est nouveau : la fermentation.
On connaissait déjà les bioréacteurs comme celle de l’unité de Klöetze, en Allemagne, rachetée par Roquette. Mais la fermentation a beaucoup d’autres avantages :
- elle produit plus. « Il faut 2 semaines pour fabriquer 20 tonnes de chlorelle par fermentation à partir d’un seul tube de moins d’1 g de semences, contre un cycle d’un an pour le blé », insiste Sophie Defretin, responsable du département de phycologie.
- elle produit mieux. En milieu clos, à l’abri de la lumière et exempt de toute pollution, la fermentation bien menée garantie une qualité de produit quasi parfaite.
Le siège de Roquette à Lestrem (Nord) s’étend sur 150 hectares. C’est la plus grosse bio-raffinerie d’Europe. Il est organisée autour de 4 pôles de production : amidon de maïs, amidon de blé, sucres de céréales, les polyols. 3 000 personnes y travaillent pour fabriquer les 600 produits existants.
« Les micro-algues sont une solution pour répondre aux enjeux majeurs du XXIe siècle : l’augmentation de la population, la pandémie d’obésité et l’avancée en âge. C’est une matière première abondante, naturelle, ancestrale – véritable force de la nature – et renouvelable à l’infini. Leu filière est à forte valeur ajoutée. Et parmi les 30 000 espéces connues, très peu sont encore exploitées. le champ des possibles est encore immense », conclue Sergio Neves, directeur de la filière micro-algues.
L’avis de la diététicienne
Quand les industriels vont dans ce sens, c’est bon pour la planète ! Et les avantages pour les consommateurs sont bien réels.
Les micro-algues sont bel et bien des miracles de la nature, et il aurait été dommage de ne pas s’en priver. Cette nouvelle gamme d’ingrédients est effectivement très prometteuse en terme de nutrition, mais aussi de préservation de l’environnement. Tout ce qu’on aime chez consoglobe.com !
Ces farines ne sont a priori pas destinées au grand public, mais la demande peut créer l’offre !
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