Il y a urgence ! Les experts de la FAO, l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, s’alarment… Comment nourrir de façon saine et équilibrée les 9 milliards d’individus que devrait compter notre planète à l’horizon 2050 face à la forte progression des consommations de viande et de poisson ? Quelles seront les sources de protéines du futur ?
La question de comment apporter à tous des protéines en quantité suffisante, sans gaspillage d’eau ou d’énergie, et sans nuire à la planète, pour assurer la sécurité alimentaire de tous reste toujours au coeur des préoccupations. Des pistes existent déjà : découvrons à quoi vont ressembler les sources de protéines du futur, issues de sources innovantes.
Protéines du futur : des innovations très attendues
Les faits sont là : depuis 1998, les français mangent de moins en moins de viande. Les explications sont multiples : crise économique (la viande est chère, d’où une augmentation des ventes de la viande blanche plus abordable), changement de nos modes de vie (moins d’envie et de temps pour préparer les repas), crises sanitaires à répétition (si bien que l’on n’est plus très sûrs de la qualité de la viande que l’on mange), désir d’évolution vers une consommation éthique et durable.
Les chercheurs et les industriels doivent absolument innover pour :
Soja et tofu de bonnes sources de protéines © Oko Laa
Les français, friands de nouveautés ?
Innover, c’est très bien mais… nous voilà un peu inquiets.
Le pôle de compétitivité Vitagora à Dijon a commandé en 2015, une enquête internationale à Ipsos dans cinq grands pays : la France, l’Allemagne, les États-Unis, le Japon et la Russie. Objectif : appréhender au mieux les attentes des consommateurs d’ici à 2020.
Verdict :
« Ce qui domine dans tous les pays interrogés, c’est l’importance de trois paramètres : l’aspect gustatif avec la notion de plaisir alimentaire, la préservation du capital santé, et enfin le bien-être environnemental. Le consommateur ne se fait plus plaisir s’il sait que le produit a dégradé l’environnement. On constate donc un retour aux racines qui émerge dans tous les pays avec la préférence donnée aux circuits courts, aux productions locales, au retour à l’authentique et au naturel. Et le français apparaît comme le plus réfractaire à la nouveauté« .
Réfractaires à la nouveauté, nous ? Alors lisez vite la suite…
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