La France comprend 18 sites nucléaires. Une nouvelle campagne de prévention des risques est en cours autour de ces zones.
Les comprimés d’iode servent à protéger la glande thyroïde en cas de contamination radioactive. En France, on en distribue aux personnes qui vivent à proximité d’une centrale nucléaire par exemple.
Le retrait des boîtes d’iode en nette hausse
Malgré l’absence d’incident significatif, le nombre de boîtes de comprimés retirées en pharmacie est en hausse. Cela est dû à une nouvelle campagne de sensibilisation aux techniques de protection en cas d’accident nucléaire. En 2009, on dénombrait pas moins de 320.000 boîtes de comprimés iodés. En 2016, ce chiffre est en hausse de 22 % : ce sont 390.000 boîtes de comprimés qui ont été prises, la consommation des particuliers étant comprise dans ces chiffres. En 2009, ces derniers ont retiré 175.000 boîtes d’iode, contre 190.000 aujourd’hui, soit une hausse de 8 %. Les établissements recevant du public ont, eux aussi, augmenté leur consommation d’iode passant de 6.250 boîtes en 2009 à 20.000 en 2016.
Boîte d’iode
Prévention à 10 km à la ronde des centrales nucléaires
Cette nouvelle campagne d’information et de distribution d’iode à proximité des centrales nucléaires a débuté en février 2016. Toutes les parties prenantes se sont investies : les préfets, les mairies, EDF, les professionnels de santé, les commissions locales d’information…
Dès janvier 2017, des boîtes d’iode seront envoyées aux particuliers habitants dans un rayon de 10 km autour d’une centrale et qui n’ont pas encore retiré leur médicament en pharmacie. Les établissements scolaires sont également inclus dans le dispositif. Dix-neuf zones sont concernées par ce plan. Avec les comprimés, des consignes de sécurité en cas d’incident.
Illustration bannière : Habiter près d’une centrale nucléaire – © Sergio Delle Vedove Shutterstock