Sobriété : l’Ademe alerte alors que 7 limites planétaires sur 9 sont déjà dépassées

Pour l’Ademe, la sobriété constitue le levier clé pour atteindre les objectifs de neutralité carbone et la préservation des ressources.

Rédigé par , le 28 Nov 2025, à 10 h 09 min
Sobriété : l’Ademe alerte alors que 7 limites planétaires sur 9 sont déjà dépassées
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Sept limites planétaires sur neuf ont déjà été dépassées. Les seuils environnementaux susceptibles de provoquer un changement d’état des écosystèmes sont peu à peu franchis. Face à cela, l’Ademe appelle à une économie de la sobriété.

Rééquilibrer la balance commerciale

« La sobriété n’est pas un renoncement, c’est la stratégie la plus lucide face à l’urgence climatique et à l’épuisement des ressources, explique Sylvain Waserman, président de l’Ademe. En réinterrogeant nos besoins, nous ne faisons pas que réduire notre empreinte. Nous bâtissons concrètement une économie de la sobriété plus juste, plus souveraine et plus résiliente. C’est le chemin d’un développement choisi, et non subi. »

Dans son avis « Vers une économie de la sobriété », l’Ademe reconnaît qu’elle est peut-être longue à mettre en place « en raison des changements structurels qu’elle implique ». Pour autant, à l’échelle nationale, cette sobriété constitue également une réelle opportunité économique. En effet, « en permettant la réduction des importations d’énergies, de matières et d’équipements, elle peut rééquilibrer la balance commerciale tout en réduisant les impacts environnementaux. »

Réinterroger nos besoins individuels ou collectifs

Ainsi, la réduction des importations de produits est l’occasion de relocaliser la production en France ou en Europe, et générer ainsi au passage de l’activité et de l’emploi de qualité. « La fabrication et réparation d’équipements permettant des modes de vie plus sobre serait aussi favorisée : mobilités actives, véhicules légers intermédiaires, lowtech, etc. », estime l’Ademe dans son avis.

Cette économie de la sobriété repose selon elle sur trois piliers. D’abord réinterroger les besoins individuels et collectifs. Ensuite adapter les modes de vie et de production et donc les pratiques individuelles et collectives (politiques publiques, organisation de la société, modèles d’affaires). Enfin, il faut minimiser l’impact sur le vivant et les ressources via la réduction de la demande en ressources et des émissions.

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