
Une vigilance accrue est recommandée dans les zones infestées, notamment près des forêts et jardins. Il est crucial d’éviter tout contact direct avec les chenilles ou leurs nids, ainsi que de prendre des mesures rapides en cas d’exposition pour prévenir des complications graves.
Une prolifération inquiétante en France
Les chenilles processionnaires, principalement du pin et du chêne, colonisent désormais toute la France. Ces insectes envahissent les forêts, les parcs et les jardins, provoquant des défoliations massives et menaçant la biodiversité. Leur progression est largement liée aux hivers de plus en plus doux, favorisant leur expansion géographique.
Les chenilles se déplacent en file indienne, formant des cordons de plusieurs centaines d’individus. À leur dernier stade larvaire, elles quittent les arbres pour s’enfouir dans le sol. Leurs nids, même vides, sont remplis de poils urticants, disséminés par le vent, ce qui rend leur danger omniprésent, même hors saison.
Chenilles processionnaires : quels risques pour la santé ?
Les poils urticants des chenilles processionnaires contiennent une toxine appelée thaumétopoéine. En cas de contact, ils provoquent des irritations cutanées, des rougeurs et des démangeaisons. Les symptômes plus graves incluent des troubles respiratoires, des conjonctivites, et parfois des crises d’asthme ou des atteintes oculaires sévères, pouvant entraîner des lésions de la cornée.
Pour les enfants, un contact avec les chenilles peut être extrêmement dangereux, notamment s’ils les portent à la bouche. Les animaux, comme les chiens, sont également à risque, avec des réactions inflammatoires graves, parfois fatales, en cas d’ingestion ou de contact avec les poils.
Comment se protéger ?
Pour limiter l’exposition, il est conseillé d’éviter les zones infestées, de porter des vêtements couvrants en forêt et de ne jamais toucher les chenilles ou leurs nids. Les autorités locales mettent en place des stratégies de lutte, telles que la destruction des nids par des professionnels ou la pose de pièges à phéromones.
En cas d’exposition, il est recommandé de laver la zone touchée à l’eau, de changer de vêtements et de consulter un médecin si les symptômes persistent. Pour les animaux, une consultation vétérinaire est urgente si des signes de détresse apparaissent après une promenade.
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