Analyse du cycle de vie de la viande
Afin de mesurer parfaitement l’impact de la production de viande sur l’environnement, EWG s’est associé à un cabinet de consultation et d’analyse environnementale appelé CleanMetrics.
Ainsi, 20 types de « chairs » ont été analysées, de la viande et du poisson, parmi celles semblant être les plus appréciées, ainsi que plusieurs autres sources de protéines comme les légumes ou les produits laitiers.
Cette analyse n’a pas simplement porté sur les émissions carbone consécutives à la production de viande, mais plutôt de façon « cradle-to-grave » (« Du berceau à la tombe »), c’est à dire de la naissance de l’animal à sa présence dans nos assiettes, en passant par sa période de croissance, le processus de transformation, le transport…
Les auteurs du rapport ont pu observer qu’à chaque type de viande se rapporte un impact environnemental, sanitaire et climatique complètement différent.
Les produits les plus polluants
Ainsi, l’agneau, le boeuf, le fromage, le porc et le saumon issu de fermes d’élevage constituent les produits qui émettent le plus de gaz à effet de serre. Le saumon a un impact environnemental particulièrement important, du fait des ressources qu’il nécessite pour un rendement au kilo moins important.
Les viandes, oeufs et produits laitiers produits de façon biologique, raisonnée et avec une nourriture saine (fourrage), ont un impact négatif généralement moindre que les autres produits.
Quantité de CO2 émises par portion de nourriture consommée
Ces produits plus « green » sont ainsi moins nuisibles et pour certains plus diététiques, entraînant également moins de risques de contamination bactérienne.
L’empreinte carbone de chaque viande dépend en grande partie de la quantité d’engrais chimiques et d’essence utilisés durant le processus de production.
La production raisonnée et responsable semble donc être essentielle afin de réduire l’impact environnemental de la production de viande sur la planète.
Les ruminants montrés du doigt
Les ruminants ont un impact environnemental particulièrement lourd du fait qu’ils génèrent constamment du méthane en raison de leur processus digestif.
De plus, à comparaison égale, les ruminants nécessitent davantage d’alimentation et génèrent davantage de lisier que le porc ou le poulet.