Dans le cadre des nouvelles règles régissant la chasse, qui devraient être adoptées avant Noël 2022, le gouvernement songe à mettre en place un « délit d’alcoolémie à la chasse ».
La quantité d’alcool maximale autorisée dans le sang serait la même que pour les automobilistes, à savoir 0,5 g.
Pas d’alcoolémie zéro, mais une tolérance somme toute faible
En 2023, les chasseurs doivent s’attendre à se plier à une série de nouvelles règles. Selon les informations du Parisien, ils devront, entre autres, se plier à des tests d’alcoolémie. C’est en effet la piste privilégiée par Bérangère Couillard, la secrétaire d’État chargée de l’Écologie. Toujours d’après les informations du Parisien, des échanges ont actuellement lieu entre les ministères de l’Écologie et de la Justice pour déterminer les détails de cette mesure et le niveau des sanctions. Si le cabinet d’Éric Dupond-Moretti donne son feu vert, les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) seront dotés de pouvoirs de contrôle et de verbalisation.
Cette règle relative à l’alcoolémie est d’ailleurs préconisée par un groupe de sénateurs qui a planché sur la sécurisation de la chasse, et dont le rapport a été publié à la mi-septembre 2022. Sans aller jusqu’à recommander une alcoolémie zéro au niveau législatif, les auteurs du rapport suggéraient néanmoins que, si le chef de groupe demandait une interdiction d’alcool, cette demande devrait être respectée.
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L’idée d’un « jour sans chasse » écartée
Toujours selon les informations du Parisien, l’idée d’un « jour sans chasse », le dimanche par exemple, ne sera pas retenue. Cette dernière avait été prônée par Yannick Jadot notamment, afin de permettre aux randonneurs de se promener tranquillement en forêt au moins un jour par semaine. La mission sénatoriale s’était, elle aussi, prononcée contre cette idée. « Instaurer un ou plusieurs jours sans chasse serait censé assurer la tranquillité des autres usagers et le « partage » de la nature. Mais cette idée de partage a une dimension d’exclusion de certains au profit d’autres », pouvait-on lire dans le rapport.
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Parmi les autres pistes envisagées par l’exécutif pour sécuriser la chasse, il y a l’obligation d’un meilleur signalement des zones de battues à l’aide de panneaux ainsi qu’une meilleur formation aux gestes de premiers secours.
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