Chauffe-eau électrique : bonnes pratiques pour prolonger sa durée de vie

Rédigé par , le 4 Dec 2025, à 10 h 04 min
Chauffe-eau électrique : bonnes pratiques pour prolonger sa durée de vie
Précédent
Suivant

L’entretien d’un chauffe-eau électrique est souvent négligé. Pourtant, un manque d’entretien peut causer une détérioration prématurée de ses composants et de la cuve, ainsi qu’une surconsommation d’énergie. Voici quelques bonnes pratiques pour prolonger sa durée de vie et consommer moins d’énergie.

Réguler le thermostat du chauffe-eau

Les spécialistes recommandent de maintenir la température du chauffe-eau entre 55° et 60°. Une eau trop chaude accélère l’usure des résistances et favorise la formation de tartre. Par conséquent, si la résistance est entartrée, elle va consommer beaucoup plus d’énergie pour atteindre la température demandée. À contrario, une eau trop froide, à moins de 50°, augmente fortement le risque de développement de bactéries comme la légionellose.

De nombreux chauffe-eaux électriques récents sont équipés de fonctions de programmation, telles que le mode « éco » ou « auto ». Ils permettent de produire seulement la quantité d’eau chaude nécessaire en fonction des besoins réels et des habitudes du foyer. Ces programmes limitent les cycles de chauffe inutiles et contribuent à prolonger la durée de vie de l’appareil.

Entretenir régulièrement l’appareil

Le détartrage

Le tartre reste l’ennemi principal du chauffe-eau électrique. Au fil du temps, il se dépose dans la cuve et sur la résistance, entraînant une baisse de performance et une augmentation notable de la consommation d’énergie. Dans les régions où l’eau est particulièrement calcaire, les professionnels préconisent de réaliser un détartrage tous les 2 à 3 ans.

Les principaux signaux d’un appareil entartrés sont :

  • eau moins chaude,
  • bruits inhabituels,
  • allongement du temps de chauffe.

Le remplacement de l’anode

l’anode est un autre élément clé de la longévité du chauffe-eau. C’est une pièce destinée à protéger la cuve de la corrosion. Les modèles équipés d’une anode magnésium doivent être changés tous les 3 à 5 ans, car elle finit par se dissoudre. Elle doit être changée dès qu’elle atteint moins de la moitié de sa taille initiale. Alors que les anodes hybrides ou en titane sont réputées comme étant inusables.

Contrôler le groupe de sécurité

Le groupe de sécurité, souvent ignoré par les utilisateurs, est aussi un élément important dans le fonctionnement du chauffe-eau. Il sert à évacuer l’excédent de pression d’eau de la cuve. Son clapet doit être actionné manuellement une fois par mois pour éviter l’obstruction du mécanisme, source de défaillances parfois graves. Ce geste simple permet de prévenir les surpressions pouvant endommager l’appareil

Installer un adoucisseur d’eau

Le tartre est l’un des principaux ennemis des chauffe-eaux électriques. Lorsque l’eau est dure, le calcium et le magnésium qu’elle contient se déposent sur la résistance et à l’intérieur de la cuve.

Pour limiter un entartrage prématuré, notamment dans les régions où l’eau est particulièrement dure, les professionnels préconisent d’installer un adoucisseur d’eau. C’est un appareil qui est installé sur l’arrivée d’eau générale de l’habitation. Il va fortement réduire la formation de calcaire de toute l’eau distribuée dans le logement. Il permet donc de protéger le chauffe-eau, mais également l’ensemble des appareils ménagers.

Faire un contrôle préventif

Un entretien annuel réalisé par un plombier professionnel permet aussi de s’assurer du bon fonctionnement des composants électriques, de vérifier la pression d’eau, l’étanchéité et des dispositifs de sécurité. Ce contrôle préventif permet de détecter certains dysfonctionnements avant qu’ils ne causent des dégâts, et évite bien souvent de lourdes et coûteuses réparations.




Aucun commentaire, soyez le premier à réagir ! Donnez votre avis

Moi aussi je donne mon avis