2 – Il s’agit aussi de redécouvrir des pratiques culturales oubliées tirées de notre long passé agricole.
3 – La remise à l’honneur de variétés agricoles oubliées, comme les légumes oubliés par exemple, fait partie du programme.
Les Laboratoires hors murs construisent sur le terrain des collaborations entre le monde agricole et la recherche pour la gestion dynamique et la valorisation de la biodiversité agricole.
Ces collaborations se font à la demande des paysans dans des terroirs méditerranéens, sahariens et subsahariens.
Des objectifs d’innover avec la tradition
Le projet veut tout d’abord donner de la visibilité à un certain nombre d’actions innovantes en matière de biodiversité agricole.
Menées sur les exploitations par des paysans, ces actions offrent des réponses techniques et scientifiques face à la grande diversité des contextes et des attentes des paysans du monde entier.
Le but est de tester de nouvelles approches, de tester des alternatives aux techniques de l’agriculture industrielle ultra mécanisée et grosse consommatrices d’intrants chimiques ou de semences standardisées.
Des paysans-chercheurs … et la société
Pour réussir, une telle démarche ne mobilise pas uniquement des associations paysannes mais aussi nombre d’acteurs de la société civile et des responsables politiques qui peuvent soutenir et accompagner localement des dynamiques de mutation vers l’agro-écologie.
C’est ainsi que des exploitants agricoles africains et européens se transforment en véritables « paysans-chercheurs » et crée un début de communauté capable d’échanger des expériences concrètes et de faire dialoguer des techniciens, des paysans, des scientifiques, etc.
L’initiative Labo Hors murs a été lancée par l’association BEDE et de nombreuses associations originaires des pays concernés. avec le soutien d’unités mixtes de recherche de Montpellier, les universités de Béjaïa et Ouargla en Algérie, l’université béninoise d’Abomey. Nous essaierons de vous tenir informés de leurs avancées.
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Le dispositif « Laboratoires Hors Murs », initialement construit par l’association BEDE, a été établi avec la Fondation Sciences Citoyennes et deux Unités Mixtes de Recherchede Montpellier (CEFE et INNOVATION). Ce projet a été proposé aux acteurs des « terroirs sources » avec lesquels BEDE travaille depuis plusieurs années : dans leMinervois (France), en Kabylie et dans le Mzab (Algérie), et à Djougou en Pendjari (Bénin).
Si vous êtes intéressés par cette démarche, contactez : Robert Ali Brac de la Perrière (brac@bede-asso.org) et Pascale Moity-Maïzi (maizi@supagro.inra.fr), coordinateurs du projet.
Sommaire du dossier
Les projets d’avenir qui construisent la nouvelle économie
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