Concrètement, l’agriculture biologique proscrit l’utilisation de tout produit phytosanitaire, additif chimique ou de pesticides et utilise des engrais ou répulsifs naturels.
En partant du simple principe que la nature est bien faite, qu’à côté du poison, l’anti-poison est disponible, il s’agit de s’en tenir à des approches de culture et d’élevage simples, ancestrales, qui combinent le recyclage immédiat ou différé des déchets, l’utilisation de traitements naturels contre les nuisibles et maladies, la sélection des plants, la récupération des graines et le respect des cycles naturels, la gestion des ressources en eau et le choix de matériaux naturels ou recyclables.
L’agriculture biologique, une agriculture plus respectueuse de l’environnement et du consommateur
Il n’est pas question de parvenir au produit parfait, mais obtenir un produit authentique, une tomate au bon goût de tomate, une viande savoureuse qui ne perd pas la moitié de son volume lors de la cuisson, du chocolat au beurre de cacao, etc.
L’agriculture biologique préserve la biodiversité en proposant des dizaines de variétés de produits sur les étals et en préservant les environnements dans lesquels sont dirigées les exploitations.
Elle induit le respect du consommateur, à qui l’on fournit un aliment de qualité, et du producteur qui, par les ventes directes notamment, maintient un prix de vente équitable qui lui permet de vivre décemment d’un métier qu’il pratique consciencieusement. Enfin, elle offre à chacun un monde de saveurs, et aux enfants un avenir pour le monde.
L’agriculture biologique en France
La France maintient sa croissance dans l’agriculture bio. En effet, au 30 juin 2016, l’agriculture biologique en France comptait : 31.880 producteurs, soit + 10 % par rapport à fin 2015 et 14.300 opérateurs de l’aval (transformateurs, distributeurs et importateurs), soit + 6 % par rapport à fin 2015.
En fin d’année 2016, la surface agricole utile (SAU) était estimée à plus de 1,5 millions d’hectares, ce qui représente un accroissement de plus de 20 % des surfaces conduites selon le mode biologique par rapport à 2015. La part de la SAU française en bio atteindrait ainsi 5,8 % de la SAU totale.