‘The Seabin Project’ : une poubelle écologique pour nettoyer les océans

Le « Seabin Project » est la dernière révolution en matière de protection des océans. Andrew Turton et Pete Ceglinski, deux Australiens sont à l’origine de cette poubelle des océans.

Rédigé par Hugo Quinton, le 16 Dec 2015, à 7 h 00 min
‘The Seabin Project’ : une poubelle écologique pour nettoyer les océans
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Deux surfeurs australiens, Andrew Turton et Pete Ceglinski ont eu l’idée d’un projet un peu fou : nettoyer les océans à l’aide d’une poubelle écologique automatisée. Le dispositif de cette poubelle d’océans est conçue pour flotter à la surface de l’eau et aspire tous les détritus flottants grâce à une pompe à eau.

Seabin Project : la poubelle écologique marine

Le concept de cette poubelle est simple : raccordée à une pompe à eau, elle aspire tous les déchets jetés à la mer. Une pompe située sous le bidon rejette immédiatement l’eau filtrée. Les polluants sont ensuite pris dans les filets d’un sac de capture en fibres naturelles, créé également par les deux inventeurs.

Au terme de l’aspiration, ils enlèvent le sac, se débarrassent des déchets récoltés puis le réinstallent de nouveau dans la poubelle. C’est Andrew Turton, constructeur de bateaux, qui a eu l’idée de construire cette poubelle marine, après avoir observé la quantité de déchets qu’il amassait dans les marinas et lors de ses nombreux voyages en voilier.

La faune maritime ne risque pas d’être aspirée par cette poubelle automatisée : en effet, le courant de celle-ci est bien trop faible pour capturer des poissons qui nagent bien plus vite et ne peuvent se laisser piéger. Si un poisson se trouvait néanmoins aspiré par cette poubelle, il se retrouverait de toute façon au fond du sac où l’eau circule toujours et serait relâché au moment de changer le sac.

Cette petite révolution peut être, précisent les deux protagonistes, installée dans les ports, les pontons, les lacs. Cette poubelle n’est pas vouée à une utilisation à large échelle, elle vise essentiellement le nettoyage des zones fréquentées comme les ports de plaisance, les voies navigables, les pontons privés, les ports, les lacs résidentiels et les clubs nautiques. Elle peut aussi être accrochée à un bateau à moteur.

En cours de développement

Le processus est actif 24/24H et 7/7 jours, et demande très peu de maintenance, il suffit simplement de changer le panier. Ce projet n’est pas sans nous rappeler celui du jeune Boyan Slat, également concepteur d’un projet de nettoyage des océans, mais à plus grande échelle.

Actuellement, le projet est en phase de test dans le port de Palma de Majorque, ce qui devrait attirer de nombreux investisseurs. Une campagne de collecte de fonds a été créée en novembre dernier sur la plateforme Indiegogo. Ils ont à ce jour récolté plus de 21.000 dollars, soit 9 % de leur objectif final, qui est de 230.000 dollars.

Si la collecte atteint cet objectif, les deux Australiens espèrent lancer la production et la commercialisation pour développer un modèle le plus écologique possible pour l’année 2016 et en faire profiter le monde entier. Ce peut être donc une solution d’appoint pour les pollutions locales, mais qui ne résout pas le problème des micro-particules de plastiques polluant les océans du monde entier.

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2 commentaires Donnez votre avis
  1. Si on fait les choses à l’échelle d’une bactérie, alors on devrait être aussi nombreux!

  2. Il y a plein de jeunes bourrés d’idées.

    Il y a des politiques qui ont les 2 pieds dans le même sabot.

    Il y a des banques qui ne prêtent qu’aux riches.

    Ça n’encourage guère !!!

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