D’après une étude, les Français sont de plus en plus nombreux à souhaiter passer en télétravail et à choisir leurs horaires de travail : un choix qui, pour eux comporterait beaucoup d’avantages.
À l’heure où le Code du Travail est sur le point d’être réformé, certaines modifications dans les habitudes de travail seraient plus faciles à faire passer que d’autres. C’est le cas du télétravail et des horaires décalés, qui plairaient à plus de 40 % des Français.
De plus en plus de Français souhaitent passer en télétravail
C’est le résultat d’une enquête publiée par Vivastreet : 41 % des Français souhaitent adopter le télétravail à plein temps, contre 38 % en 2015. Une tendance qui monte donc pour le travail à la maison. En outre, 31 % souhaitent alterner télétravail et présentiel au bureau.
Une plus grande souplesse, pas possible pour tous les salariés
En 2016, 16 % des Français pratiqueraient déjà le télétravail plus d’une journée par semaine. Toutefois, pour plus de 15 millions d’actifs, comme dans la restauration ou le commerce, le télétravail n’est pas une option envisageable puisque la présence physique est indispensable. 6,7 millions de Français seraient à même de le pratiquer, d’après une étude réalisée par la fondation Concorde.
Travailler à la maison ? ©antoniodiaz
D’après l’enquête Vivastreet, les actifs qui souhaitent le plus passer au télétravail travaillent dans l’immobilier (62 %), puis dans l’informatique et dans la compta-gestion.
Des horaires plus souples, en dehors du traditionnel 9h-18h, sont aussi demandés par les salariés. Et ce pour les mêmes raisons : pour 33 % des sondés, il s’agit de pouvoir mieux gérer sa vie de famille, et pour 26 % d’entre eux, il s’agit de passer moins de temps dans les transports.
En effet, pouvoir travailler de chez soi permettrait de réduire fatigue et stress (et empreinte carbone) liés au temps passé dans les transports. Un écueil toutefois qui doit être négocié entre les salariés et les dirigeants : la question du temps effectif passé au travail, pour éviter que l’activité professionnelle n’empiète trop sur la vie privée… ou l’inverse.
Illustration bannière : télétravail ©Bplanet