Afin de compléter le guide, le poisson à l’honneur cette fois-ci est le tacaud. Une espèce pas très connue qui se pêche pourtant en France et n’est pas menacée.
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Flor
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Consommation du Tacaud
Même si les stocks sont satisfaisants, il faut respecter les saisons afin de préserver la biodiversité. Si officiellement la pêche est autorisée toute l’année, il vaut mieux consommer le tacaud de juillet à décembre. Attention, ce poisson est souvent confondu avec le merlan ou la morue.
Seul, le tacaud commun finit dans les assiettes. Le tacaud norvégien est exploité dans le cadre de pêches minotières, pour être transformé en huile et farine destinés à la fabrication d’aliments pour animaux (en aquaculture et élevage terrestre).
Gastronomie
Le goût du tacaud n’est pas très fort et peu convenir à plusieurs types de recettes. La cuisson de ce poisson doit toujours êtres assez courte car sa chair est très délicate. Sa conservation ne doit pas être trop longue : plus il est frais, meilleure sera la saveur !
Pollution au mercure
Le tacaud fait partie des poissons subissant peu de pollution, donc ayant peu de mercure (polluant toxique présents dans les fonds marins).
Les apports nutritionnels du tacaud
Apports nutritionnels |
pour 100 g |
Calories |
83,6 kCal |
Protéines |
19,7 g |
Lipides |
0,4 g |
Glucides |
0,3 g |
Oméga 3 |
0,16 g |
Le tacaud est riche en :
- phosphore,
- potassium,
- iode,
- sélénium,
- vitamine A
- vitamine B12
Le tacaud, ce poisson peu connu donc peu consommé, possède peu de graisses et beaucoup de nutriments, ce qui en fait un aliment idéal. Sa grande disponibilité dans les stocks le place dans la catégorie des poissons conseillés à la consommation.
En favorisant les poissons comme le tacaud, à la place du thon albacore par exemple, on favorise un peu la biodiversité. N’oubliez pas de toujours le consommer à la bonne saison et sans trop d’excès !
Image à la une : © CC. Christophe Quintin