Quel est le futur de la mode ? Il ne se trouve plus dans le prêt-à-porter mais dans le sur-mesure à portée de tous. Une start-up parisienne, Endeer, réalise des sous-vêtements sur-mesure à partir de la technologie 3D.
La technique de l’impression 3D révolutionne le monde industriel en créant des objets sur-mesure à la portée de tous. La technique ? Modéliser une forme par ordinateur et pouvoir les imprimer directement sur des machines, en général à partir de matière plastique. Il est désormais possible de profiter de cette technologie pour réaliser des sous-vêtements sur-mesure, imprimés en 3D avec une start-up parisienne, Endeer.
La fin du prêt-à-porter ?
Et si le prêt-à-porter devenait obsolète ? Avec les technologies actuelles, on fabrique facilement des prototypes d’objets, des pièces de rechange pour des machines ou même une maison en 3D, et on peut aussi réaliser soi-même des vêtements adaptés à sa morphologie, à un coût de plus en plus accessible.
Des soutiens-gorge sur mesure : le futur de la mode
La question du sur-mesure se pose de façon plus prégnante en ce qui concerne les sous-vêtements. En effet, chaque poitrine de femme est unique et un soutien-gorge adapté est important. C’est pourquoi la start-up Endeer a monté un projet visant à adapter la technologie 3D pour réaliser des soutiens-gorge sur-mesure.
Comment ça marche ? La poitrine de la cliente est scannée à l’aide d’un simple smartphone. Les mensurations sont intégrées dans le programme de création. Le programme développé par Endeer réalise ensuite un design de soutien-gorge à partir de ces mensurations.
Les sous-vêtements sont ensuite imprimés en 3D en polyamide. Il est ensuite possible d’ajouter des pièces de tissu pour obtenir une pièce de lingerie complètement unique. Les fondatrices d’Endeer sont par exemple en train de créer une dentelle imprimée en 3D.
Révolutionner l’industrie de la mode avec l’impression 3D
Cette technologie possède de multiples avantages. Du point de vue de la femme tout d’abord, cela permet de posséder une pièce de lingerie sur-mesure à un coût réduit : un atout esthétique mais qui peut aussi convenir à des femmes à la morphologie très atypique, ou aux femmes ayant subi un cancer du sein.
De façon plus générale, la confection textile pourrait, grâce à ces technologies, être relocalisée : plus besoin de faire fabriquer ses vêtements en Chine si l’on peut confectionner son propre soutien-gorge dans un espace dédié proche de chez soi. Une démocratisation de ces procédés permettrait de réduire l’impact écologique catastrophique de l’industrie de la mode : transports réduits, moins de stocks, déchets limités…
Grâce à ce genre d’initiatives, on se prend à rêver d’une mode adaptée à chacun, plus durable, faite maison et accessible à tous : on espère que l’initiative d’Endeer fera des émules !