De nombreuses études paraissent chaque année concernant l’incidence d’un produit ou d’un élément sur le risque de développer un jour le cancer du sein.
12 conseils pour réduire les risques de cancer du sein
En France, une femme sur neuf développera un cancer du sein au cours de sa vie ! Voici 12 conseils pratiques afin de prévenir l’apparition de cette maladie, en éliminant ou limitant l’utilisation de produits suspects ou les comportements à risques.
1. N’utilisez pas d’herbicides !
De nombreux herbicides sont soupçonnés de provoquer ou d’aider au développement de certaines maladies humaines, comme le cancer du sein. Et pour cause, plusieurs herbicides sont des perturbateurs endocriniens. C’est pourquoi, il est particulièrement important de ne pas utiliser de désherbants toxiques sur les gazons où jouent les enfants !
Ainsi, en présence de mauvaises herbes, plutôt que de vous précipiter sur les désherbants, désherbez à la main, utilisez de l’eau savonneuse, du vinaigre, l’eau de cuisson des pommes de terre ou réalisez un paillis naturel, bien moins néfaste pour la santé et l’environnement.
N’utilisez que des herbicides naturels – © Okrasiuk
2. N’utilisez pas non plus d’insecticides
Beaucoup de pesticides et d’insecticides ont été reliés à une variété de maladies humaines, incluant le cancer du sein. En effet, plusieurs pesticides sont considérés comme étant des perturbateurs endocriniens.
Autrement dit, les expositions à de petites doses de pesticides peuvent avoir des effets lourds, surtout si nous sommes également exposés à d’autres produits chimiques au quotidien.
Quand on utilise des insecticides à la maison, ces derniers ne se contentent pas de tuer les insectes et de disparaître… Ils peuvent rester présents dans l’air et dans la poussière que nous touchons et respirons, sans même nous en rendre compte.
En images
Comment fabriquer son propre insecticide naturel ?
Et lorsqu’on les utilise à l’extérieur, les insecticides tombent sur le gazon sur lequel nous marchons (parfois pieds nus). Les conséquences peuvent aussi être très dommageables pour la faune. La meilleure façon de faire disparaître les insectes à l’intérieur et à l’extérieur de la maison, sans nuire à l’environnement et la santé, est d’utiliser les alternatives naturelles aux insecticides.
3. Limitez l’exposition aux HAP
Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (connus comme HAP) sont des composés présents dans l’air pollué, la soupape d’échappement du véhicule (particulièrement le gazole), le tabac, la fumée et les aliments grillés.
L’exposition aux HAP, surtout par la soupape d’échappement des véhicules, accentuerait les risques de cancer du sein. Évidemment, évitez aussi de fumer ! La fumée de cigarette est une source importante de HAP.
Arrêter de fumer pour éviter le cancer du sein – © PEPPERSMINT
4. Cancer du sein : attention à la consommation de poissons
La consommation de certains aliments qui peuvent contenir de hauts niveaux de PCB (dérivés chimiques peu biodégradables) doit être limitée, surtout pour les femmes enceintes et les enfants. Ce sont en effet des substances cancérigènes reconnues ayant un lien avec le risque accentué de cancer du sein.
Les PCB, accumulés dans l’environnement et dans la chaîne alimentaire, peuvent être très concentrés dans les poissons gras ou bio-accumulateurs comme la carpe ou la brème. C’est pourquoi, si vous consommez du poisson, enlevez le plus de gras possible pour réduire le taux de PCB. Évitez également la friture, celle-ci peut « enfermer » certains des produits chimiques toxiques dans le gras restant du poisson.
Cancer du sein, conseil n°5 : Maîtriser son poids et son IMC
Plusieurs études auraient démontré la relation entre poids et risque de cancer du sein. Ainsi, un surpoids ou une obésité auraient pour conséquence d’augmenter considérablement le risque de développer un cancer du sein. Une situation de surpoids aurait également pour conséquence d’aggraver la forme de cancer développée, limitant ainsi les chances de survie.
Aujourd’hui, les médecins recommandent aux femmes de maintenir un IMC – Indice de masse corporelle – autour de 25. Une recommandation qui prend notamment son importance au moment de la ménopause, période durant laquelle les femmes ont tendance à grossir, un facteur de risque important.
Rappel : l’IMC est le rapport entre le poids et la taille ; Il se calcule de la manière suivante : IMC = Poids (kg) / (Taille (m) x Taille (m)).
6. Eviter les carences en vitamine D
Une étude française aurait démontré un lien évident entre une carence en vitamine D et un risque accru de développer le cancer du sein. Cette étude aurait ainsi remarqué « une diminution significative de risque de cancer du sein chez les femmes présentant des concentrations en vitamine D les plus élevées« .
Faire le plein de vitamine D
La solution pour faire le plein de vitamine D ? S’exposer au soleil quotidiennement, même quelques minutes. Pas toujours facile en France, notamment en hiver. Il est alors possible de prendre la vitamine D sous forme de gélules, tout en adaptant son alimentation. Parmi les aliments riches en vitamine D : les huiles et poissons comme l’anguille, le hareng, le saumon sauvage, le maquereau, l’anchois ou encore la sardine.
7. Choisissez des récipients plus sains
Bien que les récipients en plastique soient pratiques, il est préférable d’utiliser des récipients en verre ou en céramique pour chauffer des aliments dans un four à micro-ondes. En effet, le chauffage des plastiques peut libérer des produits chimiques utilisés pour leur fabrication (comme le Bisphénol A) et s’infiltrer dans vos aliments.
Or, le Bisphénol A aurait plusieurs conséquences sur la santé telles que des troubles de la sexualité, l’augmentation des risques de cancers de la prostate ou du sein, mais aussi des troubles de la reproduction.
Aujourd’hui, la plupart des supermarchés proposent du Pyrex ou autres récipients en verre que vous pouvez utiliser pendant de longues années dans le four ou le four à micro-ondes.
8. Buvez l’eau du robinet !
L’eau est essentielle à la santé. Toutefois, optez pour l’eau du robinet plutôt que l’eau embouteillée. En effet, les bouteilles d’eau sont fabriquées à partir de plastique contenant des produits chimiques comme le Bisphenol A (encore lui…), très controversé.
Rappelons également que le plastique nécessite une énorme quantité de ressources pétrolières. Par ailleurs, l’eau de robinet est souvent aussi sûre voire plus sûre que l’eau embouteillée.
Passez à l’eau du robinet plutôt que l’eau en bouteille.
9. Cancer du sein et nettoyage à sec : danger
Des études indiquent que les femmes ayant été exposées au perchloroethylene (un composé organique volatil cancérogène) auraient plus de risques de développer le cancer du sein. Or, ce solvant est encore utilisé dans les pressings lors du nettoyage à sec des tissus.
Pour éviter l’exposition à ce solvant, achetez des vêtements qui ne nécessitent pas de nettoyage à sec. Si vous vous rendez régulièrement au pressing, vérifiez les solvants utilisés. Si le mal est fait, prenez soin d’aérer longtemps vos vêtements avant de les porter. Aujourd’hui, de nombreux pressings écolo se développent !
10. Cancer du sein : attention aux boîtes de conserve
En plus d’être retrouvé dans beaucoup de bouteilles en plastique, le Bisphénol A est aussi présent dans les conserves de fruits et légumes. En effet, il est utilisé pour enduire l’intérieur des conserves. Préférez donc tant que possible les fruits et légumes frais ou congelés.
11. Évitez les nettoyants maison chimiques
Beaucoup de produits de nettoyage pour la maison contiennent des substances chimiques qui peuvent être préjudiciables pour notre santé.
Si vous jetez un coup d’oeil sur les étiquettes, vous verrez que beaucoup conseillent d’utiliser le produit dans une zone aérée, de ne pas inhaler ou ingérer, ou encore de ne pas mettre le produit en
contact direct avec la peau, car celui-ci peut se révéler irritant.
En réalité, beaucoup de produits de nettoyage contiennent des substances chimiques comme les alkylphenols qui sont des perturbateurs endocriniens. Ces derniers sont susceptibles d’augmenter la fréquence de certaines tumeurs, dont le cancer du sein.
Par ailleurs, présents également dans les colorations capillaires, les crèmes à raser, les pesticides ou encore la peinture, les alkyphénols, imitateurs d’oestrogènes, ont aussi un impact conséquent sur la vie aquatique.
C’est pourquoi il est important de privilégier les alternatives naturelles comme le bicarbonate de soude simple (un abrasif doux polyvalent) ou encore le vinaigre blanc.
12. Déodorant et cancer du sein
Les déodorants ont souvent été montrés du doigt dans le cadre des produits facteurs de risques pour le cancer du sein. Ce sont surtout les anti-transpirants et les produits contenant des sels d’aluminium qui ont été incriminés.
Plusieurs études se sont succédé innocentant et incriminant les déodorants dans la venue du cancer du sein. Une étude américaine de 2003 démontre de son côté que l’utilisation de déodorants et d’anti-transpirants liée à une épilation par rasoir des aisselles pouvait pousser le cancer du sein à survenir plus tôt.
Aujourd’hui, les déodorants contenant de l’aluminium sont surveillés. Certains médecins expliquent qu’il est préférable de ne pas utiliser ce genre de produit avant 16 ans, et de ne pas utiliser de rasoir. Vous pouvez également opter pour la pierre d’alun pour réguler votre transpiration, une solution naturelle et sans risque.
L’activité physique – on ne le dira jamais assez, même un tout petit peu, le sport permet de maintenir son corps en meilleure santé !
C’est prouvé : faites 30 à 107 mn de sport par jour pour vivre longtemps
lllustration bannière : le ruban rose contre le cancer du sein – © Chinnapong
Article mis à jour