Début juin 2019 des organisations antispécistes se réunissaient pour une marche rouge agitée à Paris en opposition à la maltraitance animale, divisant les militants. Qu’en pensez-vous ?
Les manifestations antispécistes se multiplient. La dernière en date a réuni près de 4.000 personnes à Paris en faveur de la protection animale.
Courant moral formalisé dans les années 1970, l’antispécisme convainc de plus en plus de personnes, assurées que l’espèce humaine n’est pas au-dessus de toutes les autres. Pour ces personnes, militantes ou non, l’espèce d’un animal n’est donc pas un critère pour lui accorder des droits.
Protection des animaux : des actions antispécistes visant à choquer
Comme vous le savez peut-être, par antispécisme on n’entend pas accorder exactement les mêmes droits aux uns et aux autres mais simplement ne pas décider de ces droits en partant de l’idée d’espèce. Les actions antispécistes varient ensuite selon l’implication de chacun·e.
Le 8 juin 2019 se réunissaient par exemple quelque 4.000 personnes, répondant à l’appel de l’association anti-viande L214. Militants issus d’associations comme One Voice, Action Antispéciste, ou même politiques comme le Parti animaliste, tout·e·s revendiquaient la fermeture des abattoirs.
À cette occasion, une dizaine de militant·e·s ont versé du faux sang sur la statue de Marianne. Ce type d’actions n’est pas rare et peuvent très bien être très pacifiques mais visuellement impressionnantes. D’autres actions peuvent prendre la forme d’actes de vandalisme dans des élevages agricoles ou des boucheries, divisant les militant·e·s.
Quelle est votre opinion ?
Illustration bannière : Une action antispéciste – jambe humaine ensanglantée entourée de film transparent tel un emballage de viande en supermarché – © viewimage