Une seule solution : le boycott ?
Sur ce plan, des marques comme Nike ont été dans le collimateur des associations pendant des années, et pour cause ! La marque était connue pour ses usines sous-traitantes aux conditions déplorables : travail des enfants et esclavagisme… Ainsi, si les années 1990 étaient fastes pour la marque, c’est aussi l’époque où les campagnes dénonçant ces procédés ont commencé à se multiplier.
Les marques qui ne respectent pas certaines valeurs risquent de subir des campagnes de « bad buzz » fort dommageable pour leur image
Ca a fini par porter ses fruits puisque le chiffre d’affaire diminuant et la réputation de la marque s’entachant suite à ces campagnes et à la campagne Detox, la firme a fini par réagir et Nike a fait évoluer ses pratiques.
3. La qualité est réduite pour qu’on achète plus
Un des problèmes liés à cette sous-traitance est la qualité : des finitions, des coutures, des fibres même. La ligne de conduite des grandes chaînes de vêtements n’est cependant pas la qualité, mais bien la quantité : on considère par exemple qu’un Américain moyen jette plus de 50 kilos de textiles par an, directement à la poubelle sans parler des autres voies de réutilisation.
C’est certes un problème de pollution lié à l’inconscience du consommateur, poussé à toujours plus de consommation par les marques : si les vêtements se déchirent, se trouent ou se dégradent, le consommateur va effectivement avoir tendance à jeter, d’autant que le recyclage des textiles n’est pas bien développé partout (pour la France, voir des réseaux comme EcoTLC).
Si on jette un vêtement, on va avoir tendance à le remplacer : ça tombe bien, les nouvelles collections sont faites pour cela !
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Sources : (1) Lucy Siegle. To Die For : Is Fashion Wearing Out the World ?