Apparu il y a plus de 4500 ans, le premier savon était à l’époque une pâte savonneuse à base de graisse et de carbonate de potassium. Aujourd’hui, plus de 12.000 tonnes de savons de toilette sont produites chaque année dans l’Hexagone…
Composition : les matières premières utilisées pour fabriquer un savon ordinaire sont les matières grasses et la soude (ou la potasse). Mais après la réaction de saponification, le savon fini ne possède ni soude ni matières grasses. Il est constitué principalement de carboxylates de sodium (molécules du savon) et de l’eau. De la glycérine (polyalcool) est souvent ajoutée pour ses propriétés hydratantes.
Lors de la fabrication d’un savon, les matières grasses les plus utilisées sont :
- la graisse de boeuf,
- l’huile d’olive,
- l’huile d’arachide
- ou encore l’huile de palme.
De nos jours, font partie de la composition des savons classiques :
- des agents anticalcaires,
- des colorants,
- des parfums de synthèse,
- des conservateurs,
- des ingrédients antiseptiques,
- des huiles essentielles extraites de plantes,
- des agents surgraissants (pour le savon surgras),
- des agents hydratants,
- des abrasifs pour les savons exfoliants.
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Environnement : le savon de base est en principe totalement biodégradable. Mais de nos jours, les savons industriels ont des propriétés nocives pour l’environnement en raison de leurs additifs. Certains chélatants (EDTA) peuvent entraîner un risque de bioaccumulation (forte concentration des substances chimiques), et les colorants ainsi que les conservateurs sont difficiles à dégrader.
Dans les années 1970, les phosphates présents dans les savons ont suscité des inquiétudes environnementales, au point que les fabricants ont dû réduire considérablement le pourcentage de phosphates dans les produits. Aujourd’hui, les solutions alternatives, moins néfastes pour l’environnement se développent. On peut actuellement découvrir sur les étalages des nouveaux savons dits « 100 % naturels« , biodégradables, sans colorants etc.
D’autre part, en raison de leurs plus ou moins nombreux emballages (film plastique + emballage en carton), les savons classiques sont une source importante de déchets. Toutefois, les savons traditionnels sont moins nocifs pour l’environnement que les gels douches avec leurs emballages plastiques.
Soin de la peau : bactériostatique et fongistatique, le savon est un tensioactif empêchant le développement des bactéries et des champignons. Pendant la toilette, la graisse est entraînée dans l’eau avec les saletés. Cependant, le savon dissout la graisse constituant le film hydrolipidique qui recouvre la peau et qui sert à la protéger. Ainsi, le savon classique assèche facilement la peau.
La peau humaine est d’un pH d’environ 5,5 (acide), tandis que le pH moyen des savons est de 10. D’où les effets irritants potentiels. Certains savons à base de dérivés de pétrole ont un pH de 7 à 5,5, mais leur pouvoir détergeant trop puissant assèche et sensibilise également la peau.
Par ailleurs, la glycérine souvent présente dans les composants du savon, peut constituer un véritable allergisant pour les peaux les plus fragiles et réactives. Certains parfums comme le linalool, peuvent provoquer des réactions inflammatoires. Dans ce cas, il est préférable d’opter pour les pains sans savon.
Coût : le rapport qualité/prix est relativement correct. Selon les marques, il faut compter aux alentours de 2 euros le savon classique de 100g. La durée de vie moyenne d’un savon est de plusieurs mois. Dans le cas d’ un savon de 250 grammes, pour une personne et à raison d’une toilette par jour, la durée de vie est de deux mois environ.