Pour sauver sa nature, l’Europe doit accentuer ses efforts
Alors que l’Europe est le continent qui se réchauffe le plus, les importants efforts accomplis semblent ne pas suffire pour préserver la nature.

Le dernier rapport sur l’état de l’environnement appelle le Vieux Continent à en faire plus entre dégradation de la nature, surexploitation et perte de biodiversité.
La biodiversité européenne décline
Certes, des efforts importants ont été faits. Ainsi, au sein de l’Union européenne, les émissions de gaz à effet de serre ont chuté de 37 % depuis 1990, du fait de la réduction du recours aux combustibles fossiles, et à la croissance de la part des énergies renouvelables. Pour autant, si l’on en croit le rapport tout juste dévoilé par l’Agence Européenne de l’Environnement (AEE)(1), l’Europe doit en faire plus pour sauver sa nature.
Selon l’AEE, qui a compilé les données de 38 pays, malgré « des progrès significatifs », « l’état environnemental global de l’Europe est préoccupant ».« Nous ne pouvons pas nous permettre de revoir à la baisse nos ambitions en matière de climat, d’environnement et de développement durable », estime Leena Ylä-Mononen, directrice exécutive de l’AEE. Selon ce rapport, « la biodiversité décline dans les écosystèmes terrestres, d’eau douce et marins d’Europe en raison des pressions persistantes exercées par des modes de production et de consommation non durables, notamment dans le système alimentaire. »
Le continent qui se réchauffe le plus
À l’avenir, « la dégradation de l’état de la biodiversité et des écosystèmes européens devrait se poursuivre, et les objectifs politiques convenus ne seront probablement pas atteints d’ici 2030 », indique ce rapport. De même, les ressources en eau de l’Europe sont soumises à une forte pression, le stress hydrique affectant un tiers de la population et du territoire européens. Le maintien de la santé des écosystèmes aquatiques, la protection des bassins versants et la reconstitution des ressources en eaux souterraines sont essentiels pour garantir la résilience hydrique future de l’Europe.
Enfin, en ce qui concerne le changement climatique, « l’Europe est le continent qui se réchauffe le plus rapidement au monde. Le climat évolue à un rythme alarmant, menaçant la sécurité, la santé publique, les écosystèmes, les infrastructures et l’économie. La fréquence et l’ampleur croissantes des catastrophes liées au climat, ainsi que la conscience que le climat continuera d’évoluer malgré les efforts ambitieux de l’UE en matière d’atténuation, soulignent l’urgence d’adapter la société et l’économie européennes, tout en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte. »
Lire aussi
Climat : 150 entreprises exigent un engagement historique de l’Union européenne
Abonnez-vous à consoGlobe sur Google News pour ne manquer aucune info !
A lire absolument



























