Les océans sont en grave danger et se vident ! Selon la FAO, l’organisation des Nations Unies pour l’agriculture, 7 des 10 plus importantes espèces de poisson sont au bord du dépeuplement total.
Une espèce de poisson sur 3 est menacée
Globalement, 1 espèce de poisson sur 3 est menacée d’extinction et la moitié parvient tout juste à se renouveler. Depuis 2000, les quantités de poisson ont diminué de 5 %, non du fait d’une moindre pêche mais plutôt de ressources qui s’épuisent. Dans la mer du Nord, le cabillaud, très prisé en France, a vu le nombre de poissons adultes en âge de se reproduire divisé par 5 en 20 ans.
Etat des stocks des poissons menacés et à éviter
- Le thon rouge : les captures ont diminué de moitié en Méditerranée
- Le merlu : aussi appelé « colin » a vu le nombre de poissons géniteurs divisé par 2 en 20 ans
- La sole : surexploitée, notamment dans la Manche
- Le cabillaud : stock divisé par 5 en 20 ans, surtout en Europe
- La dorade rose : a disparu, ou presque, du golfe de Gascogne
- L’empereur : menacé
- L’espadon : très menacé
On aime le poisson
Pourtant, on le sait, le poisson est sain et nous avons tous envie d’en consommer. Nous en mangeons deux fois plus qu’en 1995 soit 16,3 kilos par habitant, soit 132 millions de tonnes. Alors comment faire ? Faut-il continuer à acheter du cabillaud, de la dorade rose en voie de disparition ?
Quelques poissons que l’on peut acheter
- Le hareng, redevenu abondant suite à une quasi disparition dans les années 70 et à la mise en place de quotas
- Le Bar
- Le merlan
- Le lieu noir
- La raie
- Le maquereau
- Le rouget barbet
L’aquaculture
Il faut bien sûr préférer le poisson d’élevage (aquaculture), mais celui-ci n’est pas la panacée car les poissons sauvages sont pêchés pour être transformés en farines pour les élevages ! Le mieux est de soutenir les pouvoirs publics, français ou européens, qui mettent en place des zones marines protégées ou des réserves ainsi que des politiques de quotas.
C’est ce que la France a fait près de Bonifacio en créant une réserve de 79 000 ha en 1999 pour favoriser la réapparition du mérou. A l’échelle mondiale, les zones marines sanctuaires ne représentent que 2 % de la surface des mers.
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