« Si nous ne changeons pas nos comportements alimentaires et que les États continuent de se plier aux intérêts catégoriels, nous serons bientôt à court de poisson »
(extrait d’un rapport De Sustain, une association qui milite pour une alimentation et une agriculture responsables).
Les stocks de poissons sont notoirement menacés
Les ventes de compléments alimentaires à base d’huile de poisson ont explosé, de nombreuses espèces sont surexploitées et le plus sage serait d’arrêter de les consommer… Il y a urgence.
Certes, certains poissons riches en Oméga 3 (acides gras essentiels pour l’organisme) sont très bons pour notre santé. Mais doit-on faire passer celle-ci avant la destruction des écosystèmes ? Le dilemme est cruel.
Un autre fait inquiétant ajoute une complexité au dilemme : certains poissons ont été contaminés par la pollution industrielle déversée pendant des années dans la grande bleue. Ainsi, certaines toxines cancérigènes sont présentes dans leurs tissus graisseux.
A cela une solution : suivre les indications des experts. Sustain a d’ailleurs établi une liste de poissons à la fois bons pour la santé et dont l’exploitation est durable.
Selon cette liste, les sardines, les truites, les moules, les harengs, les thons non dégraissés et les saumons d’élevage contiennent le plus d’oméga 3. Ils s’inscrivent à l’exception du saumon, trop pêché, dans une dynamique durable.
De plus, ils ne sont pas contaminés, sauf pour le thon qui contient du mercure et le saumon qui contient des dioxines et des pesticides.
D’autres poissons, comme la lotte et le carrelet restent très bons pour la santé, même s’ils ne s’inscrivent pas dans un système de pêche durable car surexploités.Alors quels poissons acheter ?
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