L’obésité concerne aussi les plus petits. Plus gros et souvent plus grands que la moyenne pour leur âge, ces enfants inquiètent les parents. A raison, car les conséquences sur la santé future de leur progéniture sont importantes en cas de surpoids prolongé. Heureusement, ils peuvent encore changer la donne. Voyons comment.
Génétique, hérédité, sédentarité, consommation de produits gras sucrés et gras salés en trop grandes quantité…. les causes de surpoids chez l’enfant sont nombreuses. ConsoGlobe.com vous donne quelques conseils pour combattre l’obésité chez l’enfant.
Obésité chez l’enfant : pourquoi ?
L’obésité chez l’enfant correspond à un stockage excessif de graisses. On note aussi une croissance accélérée (par une maturation osseuse plus rapide) qui entraîne une puberté plus précoce chez les filles. Mais la taille adulte sera finalement identique à celle des parents.
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Obésité chez l’enfant : génétique, hérédité, sédentarité… les causes sont nombreuses
Les explications d’un tel phénomène sont multiples. Il y a d’abord la génétique. Avec un constat (qui ne tient pas compte du gène de l’obésité de Prader-Willy). Si l’un des parents est obèse, l’enfant a 4 fois plus de risque de le devenir aussi. Mais si les 2 parents sont obèses, l’enfant à 8 fois plus de chance d’être comme eux… Un surpoids à la naissance (plus de 4 kg) peut aussi jouer.
Un signe d’obésité à détecter : le rebond d’adiposité précoce
Si à 5 ans, la courbe de poids de votre enfant monte au lieu de baisser comme il se passe généralement à cet âge, c’est un risque avéré d’obésité.
Il y a aussi les facteurs environnementaux, plus diffus et qui se sont amplifiés aux cours des dernières années :
- la sédentarité
- la manque d’activités physiques
- la consommation de produits gras sucrés et gras salés.
Résultats : les apports alimentaires sont bien plus importants que les dépenses ! C’est donc sur tous ces facteurs qu’il va falloir jouer.
Les 7 grandes règles à mettre en place pour combattre l’obésité des enfants
Limiter les apports énergétiques
Il ne faut pas les baisser de plus de 30 % puisque l’enfant est en croissance. Le meilleur moyen pour y arriver est de supprimer les aliments les plus riches en énergie = les aliments gras sucrés et gras salés (chips, charcuteries, frites, hamburger, gâteaux, biscuits, viennoiseries, etc.). Normalement, ils n’ont pas leur place dans l’alimentation des enfants. Pour y arriver, une solution simple : ne plus les acheter !
Équilibrer la répartition en protéines, lipides et glucides
Cet équilibre alimentaire est indispensable à retrouver. Les enfants en surpoids ont tendance à manger trop de viandes, trop de produits sucrés, et à « oublier » les fruits et légumes…
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- Il faut 0,85 g de protéines/kilos pour les enfants au-delà de 3 ans, soit pour un enfant de 35 kg, presque 30 g de protéines, ce qui équivaut à 100 g de viande, poissons, ou oeufs par jour.
- Les lipides doivent être diminués, mais pas enlevés, au profit des huiles végétales.
- Les glucides doivent être choisis parmi les sucres à dit « lents » et à index glycémique bas, en supprimant les sucres du type de celui contenu dans les bonbons, les sodas, les biscuits, etc. En revanche, les féculents et les produits céréaliers doivent être maintenus – ils sont source d’énergie – , et les légumes et les fruits doivent être plus présents ou réintroduits.
Couvrir les besoins en vitamines et en minéraux
L’équilibre alimentaire n’est pas suffisant si les besoins en vitamines et minéraux ne sont pas bien couverts. Pour ce faire, le choix des aliments est important : les plus frais possible, les plus de saison possible, et… bio si possible aussi. Autant éviter à nos enfants d’ingurgiter trop de pesticides. Même chose pour les produits transformés contenant beaucoup d’adjuvants et de conservateurs : la cuisine maison est ce qu’il y a de mieux pour les enfants.
Les 7 grandes règles à mettre en place pour combattre l’obésité des enfants (suite)
Il s’agit de manger seulement quand on a faim et de couper court aux grignotages.
Rétablir une bonne répartition des apports
Les enfants font en général 4 repas par jour en comptant le goûter. Mais tout devrait dépendre de leur faim. Pas question, en tous cas, qu’ils se mettent à grignoter entre deux repas s’ils n’ont pas faim !
En grandissant, les ados n’ont pas toujours faim le matin au réveil. Qu’ils emmènent de quoi manger quand la faim se fera sentir. Ou qu’ils déjeunent en moindre quantité, histoire d’avoir un peu d’énergie quand même.
Apprendre à ne boire que de l’eau
Le corps n’a rien besoin d’autre que d‘eau pour s’hydrater. Toutes les autres boissons, surtout sucrées, sont des boissons « plaisir ». Elles ne doivent en aucun cas être mises sur la table au quotidien, ni dans les sacs d’école.
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Boire du Coca avec son repas est une hérésie gustative et un contre-sens de santé. Comment apprendre le goût et la subtilité des saveurs aux enfants s’ils mangent avec du sucre dans la bouche ? Tout ce qui n’est pas sucré leur paraîtra fade…
Conserver les bonnes habitudes
Toutes ces actions sont mises en place… pour la vie ! Il ne s’agit pas d’un phénomène temporaire, mais bien d’une hygiène de vie à consolider mois par mois, année par année, pour continuer à maintenir un poids correct et vivre mieux.
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C’est une histoire de longue haleine, que toute la famille doit partager pour que le résultat soit plus efficace. La responsabilité des parents est grande dans ce processus de changement et de consolidation. C’est à eux à montrer l’exemple… et parfois à changer eux-aussi, si nécessaire, leur comportement alimentaire pour revenir à une alimentation plus saine.
Faire plus d’activités physiques
Le sport, le fait de bouger et ne plus être sédentaire participent à cette remise en forme par la dépense d’énergie. C’est elle qui va faire que les kilos en trop pourront commencer à se déstocker.
Derniers conseils :
- Un soutien psychologique de l’enfant – et des parents – est parfois nécessaire. A la demande de l’enfant, s’il en ressent le besoin, par rapport à son image du corps et à son estime de soi.
- Il ne faut surtout pas donner de médicament ou faire de régime drastique avec les enfants. C’est très dangereux pour leur santé. Ils sont en croissance et cela implique de pouvoir répondre à leurs besoins en énergie.
Que va-t-il se passer ?
Le poids de votre enfant doit commencer par se stabiliser. C’est déjà un très bon point. Puis il devrait descendre.
Article republié