Le nouveau ministre de la Transition Écologique, Nicolas Hulot, s’est exprimé sur Notre-Dame-des-Landes, expliquant qu’il voulait « mettre les choses à plat ».
En tant que simple citoyen, Nicolas Hulot était opposé au projet d’aéroport. Sa nomination en tant que ministre pourrait donner un coup d’arrêt au projet.
Notre-Dame-des-Landes : Hulot veut « remettre les choses à plat »
Nicolas Hulot s’est exprimé dans le Journal du Dimanche sur les nouvelles missions qui l’attendaient au Ministère de la Transition Écologique. Des missions parfois délicates, comme le dossier de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Six mois de médiation pour décider du sort de Notre-Dame-des-Landes
« En me nommant, le président de la République et le Premier ministre n’ont pas choisi un magicien. J’hérite du ministère du temps long. Je veux convaincre que l’on peut faire de la contrainte écologique une magnifique opportunité » a déclaré Nicolas Hulot au Journal du Dimanche. Il n’est en effet pas aisé de faire ses preuves en tant que ministre, sur des missions qui nécessitent un certain temps avant d’en apercevoir les effets.
Concernant le dossier de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le militant Hulot s’était positionné contre ce projet, vu les conséquences écologiques qu’il entraîne. Il s’était toutefois plié aux résultats du référendum qui avait approuvé le projet d’aéroport.
Aujourd’hui, il estime qu’il est nécessaire de « remettre les choses à plat« . Une médiation de six mois sera mise en place pour écouter opposants de la ZAD et partisans du projet d’aéroport. « Je suis intimement convaincu qu’il y a de possibles alternatives à Notre-Dame-des-Landes qui peuvent nous permettre, à tous, de sortir par le haut« .
Le ministre estime qu’il ne faut pas se positionner dans le rapport de force sur ce dossier et sortir des « joutes permanentes« . Quoi qu’il en soit, une décision devra être prise par le gouvernement dans six mois : construire l’aéroport ou abandonner définitivement ce « grand projet inutile » ? Un dossier épineux qui entraînera peut-être des désaccords entre l’ancien militant et le nouveau gouvernement.
Illustration bannière : Nicolas Hulot – © Frederic Legrand – COMEO Shutterstock