Consommer vert ne serait pas tant une affaire de budget qu’une question de sensibilité environnementale, révèle une étude du ministère de l’Environnement.
Une étude du ministère de l’Environnement révèle que les consommateurs les plus responsables ne sont pas forcément ceux qui ont un niveau de vie élevé, mais simplement ceux qui sont les plus concernés par les questions environnementales.
Les éco-consommateurs prêts à payer leurs produits 44 % plus cher
Les consommateurs les plus responsables ne sont pas forcément les plus aisés financièrement. C’est ce que révèle une récente étude du ministère de l’Environnement qui tord le cou à une idée largement répandue, selon laquelle consommer des produits écoresponsables serait avant tout une question de budget. Cette enquête révèle en effet que ce mode de consommation tient davantage à l’idée que se font les consommateurs de l’avenir de leur planète.
La sensibilité environnementale aurait davantage d’impact que le revenu sur les comportements d’achats. C’est ainsi que les éco-engagés, convaincus d’avoir un rôle à jouer pour la planète, sont prêts à payer 44 % de plus pour acheter un produit respectueux de l’environnement tandis que les Français les plus aisés ne consentent à payer que 34 % de plus pour un produit vert.
Le ministère étudie un nouveau mode d’étiquetage des produits verts
Conclusion : les opinions, davantage que le budget, jouent en faveur des réflexes de consommation. « La sensibilité environnementale des consommateurs semble même jouer un rôle plus fort que leur niveau de revenu. En effet, les consommateurs qui ont le niveau de vie le plus bas sont prêts à payer 13 % de plus pour un produit plus vert, tandis que les plus aisés paieraient 34 % de plus. L’impact du niveau de vie est donc significatif, mais moindre que celui de la sensibilité environnementale : le supplément de prix qu’un consommateur éco-engagé déclare être prêt à payer (44 %) est 1,5 fois plus élevé que celui auquel consent un consommateur au niveau de vie élevé », note ainsi l’étude du ministère de l’Environnement.
Face à ces résultats, le ministère entend développer un étiquetage spécial, dédié à la reconnaissance de ces produits écoresponsables et qui permettraient aux consommateurs de mieux cibler leurs achats.