Nous sommes responsables du dérèglement climatique affirment des scientifiques. Cependant, nous pouvons encore agir.
Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, il ne fait aucun doute que les humains sont à l’origine du dérèglement climatique. En effet, ce sont eux qui produisent des gaz à effet de serre.
Des gaz à effet de serre produits par les êtres humains
Comment expliquer le dérèglement climatique ? Il existe plusieurs théories, dont certaines sont plus ou moins loufoques. On retiendra celle du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui estime, dans son dernier rapport publié en août 2021, que la responsabilité des humains dans ce phénomène ne fait aucun doute. Pourquoi « porteraient-ils le chapeau » ? Tout simplement parce qu’ils émettent des gaz à effet de serre (GES).
CO2, Méthane et protoxyde d’azote sont les principaux GES à l’origine du dérèglement climatique. Ils sont produits par diverses activités humaines comme les énergies fossiles, les industries, l’agriculture, l’élevage, les engrais… Mais attention, cette pollution n’est pas produite par tous. En effet, 10 % de la population mondiale émet 40 % du total de ces émissions.
Sondage – Dérèglement climatique : face à l’urgence, doit-on se tourner vers la décroissance ? Donnez votre opinion.
Tous responsables mais pas au même degré
Vue aérienne des cheminées de centrales à charbon – © Bilanol
Cartes, diagrammes et graphiques à l’appui, le GIEC soulève une importante disparité entre les pays. Ainsi, les pays qui produisent le plus d’émissions de CO2 et qui ont la plus forte empreinte carbone sont les États-Unis, le Canada, la Russie, l’Arabie saoudite, la Mongolie, le Kazakhstan et l’Australie. A contrario, les pays d’Amérique latine, de l’Afrique (sauf l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie et la Lybie), l’Inde, l’Indonésie, l’Afghanistan et le Pakistan, produisent le moins de CO2.
Selon les experts, les émissions de GES auront des conséquences désastreuses sur la planète. En Europe, elles affectent le climat et entraînent des chaleurs extrêmes qui menacent la vie humaine. Outre des décès en plus, elles font baisser les rendements de l’agriculture, disparaitre des espèces d’arbres, reculer les glaciers, développer les moustiques tigre… Si l’avenir semble sombre, les scientifiques veulent garder espoir : il est encore possible d’agir pour stabiliser le climat.