Le Football plus sensible au développement durable ?

L’eau : un enjeu majeur du football

100 millions de m³, c’est le volume d’eau nécessaire à l’arrosage des 30.000 terrains en gazon naturel français soit 3.000 m³ par an et par terrain.

Pelouse synthétique

Un volume conséquent qu’il est possible de réduire, en passant notamment par les pelouses synthétiques. Car ces dernières ont bien évolué, et les nouvelles pelouses ne ressemblent plus vraiment à celles sur lesquelles les joueurs s’écorchaient les genoux auparavant !

Les pelouses synthétiques consomment aujourd’hui 63 fois moins d’eau qu’une pelouse en gazon naturelle, pour 8 fois moins de gaz à effet de serre. Cette nouvelle technologie commence à intéresser les clubs comme celui de Nancy qui s’est équipé d’un terrain de ce type en août 2011. Parmi les clubs de Ligue 1, le FC Lorient est également équipé d’une pelouse synthétique.

Le gazon synthétique, meilleur que la pelouse naturelle ?

La pelouse synthétique, terrain de football de demain ? Cela est bien possible alors que les clubs cherchent aujourd’hui à minimiser leurs dépenses. La pelouse synthétique, bien qu’elle nécessite un certain investissement, permet de diminuer la facture d’eau, et plus besoin de la tondre ! De plus, la pelouse synthétique est praticable en tout temps, et ne nécessite pas d’être bâchée et chauffée en hiver, comme on a parfois pu le voir le jour de grands matchs de Ligue 1…

Un gazon sportif, combien de CO2 ?

Voici des infos fournies par Bruno :
« Concernant le golf , et le foot, ainsi que toutes les activités partiquées sur une pelouse :
> 1 ha de gazon non fertilisé, c’est 2.5 tonnes de CO2 captés (synthèse de la chlorophylle) ;
> 1 ha de gazon correctement fertilisé c’est 8.5 tonnes de CO2 captés, moins 2.0  tonnes de CO2 dégagé par la fabrication le transport et l’épandage de cet engrais, soit 6.5 t.,
> soit un bilan net négatif de 4 tonnes de CO2 pour le gazon fertilisé vs le gazon non entretenu ».

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