Le gaspillage alimentaire prend des proportions incroyables. A l’échelle de notre pays et du monde entier, les quantités de nourriture produite qui finissent gaspillées représentent un « gisement » énorme qu’il suffirait de réduire pour résoudre en partie le problème de la malnutrition.
Eqosphere, une plateforme collaborative anti-gaspillage
Mais ce gaspillage aberrant de ressources commence à être connu et à faire parler de lui. Des initiatives apparaissent pour tenter de résoudre le problème, en amont au niveau de la production, ou bien en aval, au niveau de la filière de distribution alimentaire.
C’est notamment le cas d’Eqosphere. Eqosphere est une société qui offre aux collectivités et aux entreprises la possibilité de valoriser stocks alimentaires invendus, leurs surplus ou leurs déchets.
Grâce à une technologie innovante, Eqosphere met à la disposition de tous les acteurs concernés une plateforme collaborative en ligne pour optimiser et développer les activités de revalorisation des surplus alimentaires, non alimentaires et des déchets.
Eqosphere fonctionne comme une une plateforme internet de mise en relation qui rapprochent les entreprises (qui ont des surplus) des associations qui vont utiliser ces surplus de nourriture.
Le fonctionnement repose sur la base de données d’Eqosphere qui recense les dons et produits quand lorsqu’ils sont scannés et retirés des rayons des magasins. Les associations partenaires sont alors prévenues et ou peuvent consulter la base avant de retirer les produits en fonction des besoins qu’elles ont indiqués.
Cela semble efficace puisqu’Eqosphere indique avoir déjà permis de transmettre 10 tonnes de produits par semaine. Toute cette nourriture est bien entendu plus que bienvenue pour permettre de satisfaire les personnes dépendant de l’aide alimentaire.
Les associations récupèrent plus facilement ce dont elles ont besoin pour faire face à l’accroissement du nombre de personnes dépendant de l’aide alimentaire. La
Pour les collectivités ou les entreprises, le système est plus économique car donner coûte moins que de jeter ! En effet, pour jeter, il faut assumer un coût de transport et de destruction des produits. Mieux, les dons peuvent bénéficier d’avantages fiscaux.
Le chiffre d’affaires devrait atteindre 500 000 euros en 2014 et devrait€ être étendu aux dons faits par les particuliers aux associations ainsi qu’au dons non-alimentaires ou au bénévolat. Une pierre de plus dans la lutte anti-gaspillage.
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Que représente le gaspillage alimentaire ?