Cette année encore nous avons droit aux promesses d’un hiver des plus rudes depuis 100 ans ! Et pourtant, difficile de prévoir la météo si tôt.
Pas un hiver n’a encore battu le record de celui de 1956, et plus spécialement du mois de février, retenu comme le plus froid du XXe siècle. Après un hiver plutôt doux, les températures chutent brusquement dans la nuit du 31 janvier au 1er février.
Hiver 1956, un record à battre ?
Le pays dans son ensemble est alors bloqué par la neige, les aéroports fermés à plusieurs reprises, les cultures gelées, les cours d’eau figés… Des approvisionnements sont organisés pour que les Français puissent recevoir pain et eau en quantité suffisante : toute la France vit au rythme d’un pays du Grand Nord.
Des prévisions trop rapides
Il n’est pas possible de prévoir si tôt et de manière fiable les conditions météo d’une saison dans son ensemble. Les climatologues émettent des grandes lignes des mois à venir, mais des retournements de situations sont toujours possibles. Il existe des fluctuations d’un mois sur l’autre. On parle alors de tendance expérimentale, dont la fiabilité dépasse rarement les 50 %.
Le buzz provient d’un article écrit en 2010. Chaque automne, il ressort et se répand sur la toile, relayé par les réseaux sociaux et autres blogs. Un des professionnels cités dans cet article se défend même d’avoir été interviewé un jour pour ce support. C’est dire la crédibilité de l’intox !
Alors, vaines promesses, cette année encore, nous n’y sommes pas.