Initiée par la Direction générale de l’environnement de la Commission européenne, la consultation publique est censée recueillir, jusqu’au 5 avril 2018, les témoignages des Européens au sujet du déclin des pollinisateurs.
Toute entreprise, mais aussi tout particulier, à titre personnel, peuvent répondre à 15 questions sur leur vision des causes et des conséquences du déclin des pollinisateurs.
La consultation sur les pollinisateurs est ouverte jusqu’au 5 avril 2018
Abeilles, bourdons, papillons pollinisateurs… la Commission européenne s’intéresse de près au problème du déclin de ces populations. En plus d’études scientifiques, la Direction générale de l’environnement souhaite également avoir le retour de tout un chacun. Ainsi, sur le site de la Commission européenne, tout habitant de l’Union peut répondre, dans sa langue, à une série de questions.
© Erhan Dayi
Les participants sont par exemple amenés à dire dans quelle mesure les différentes causes du déclin des pollinisateurs leur semblent importantes. Urbanisation, changement climatique, espèces exotiques envahissantes, maladies, abandon de terres agricoles, multiplication des exploitations en monoculture… Les internautes ont le choix entre « très important » et « pas important ». Les participants sont également invités à évaluer les conséquences du déclin des pollinisateurs sur leur vie privée.
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Les cultures agricoles touchées par le déclin des pollinisateurs
Dans la seconde partie de la consultation, les participants sont invités à évaluer l’importance de différentes mesures qui pourraient être entreprises pour enrayer le déclin actuel. Et les idées sont légion : protéger et restaurer les habitats des pollinisateurs dans les sites Natura 2000, lutter contre les espèces exotiques envahissantes, réduire la pollution, étudier davantage les menaces qui pèsent sur les pollinisateurs…
Participez vous-aussi à cette consultation publique
Le déclin des populations des pollinisateurs est un problème majeur car, sans pollinisateurs, les plantes et cultures agricoles ne peuvent pas être fécondées. Quatre espèces de fleurs sauvages sur cinq et autant de cultures agricoles dépendent des pollinisateurs pour leur survie. En termes monétaires, les produits agricoles dont la culture n’aurait pas été possible sans pollinisateurs représentent 15 milliards d’euros par an.
Illustration bannière : Abeille sur une marguerite © Jack Hong