Cultiver ses légumes à l’intérieur avec une ‘windowfarm’

Et si vous faisiez pousser laitue, petits pois et poivrons dans votre appartement ? Pour cela, vous aurez besoin d’un peu de temps et de bouteilles en plastique recyclées pour adopter cet ingénieux système de « ferme de fenêtre » mis au point par une artiste new yorkaise.

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 3 Apr 2017, à 7 h 10 min
Cultiver ses légumes à l’intérieur avec une ‘windowfarm’
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L’engouement pour le jardinage devient presque sans limite. Le jardinage est devenu un des loisirs préférés des Français. Dans notre société hyperactive, un retour à la terre et aux activités saines fait le plus grand bien. Alors si s’adonner au plaisir de jardiner reste facile à la campagne, pour les citadins, c’est une autre histoire. Le projet Windowfarms va leur plaire. Il s’agit d’un système de culture hydroponique vertical conçu à partir de bouteilles en plastique recyclées que l’on place tout simplement devant sa fenêtre. C’est ingénieux, écolo, rigolo et cela permet à n’importe qui de cultiver des légumes dans son appartement !

Windowfarm : un potager sur la fenêtre

À l’origine de Windowfarms, Britta Riley, artiste américaine qui vit à Brooklyn. Même si comme toute New-Yorkaise Britta voue une vraie passion pour la Grosse Pomme, il n’empêche qu’elle envie ceux qui produisent eux-même leurs aliments, car elle aime manger de bons produits frais dont elle connaît la provenance. D’où son idée de faire pousser ses propres fruits et légumes et pas seulement faire pousser des plantes qui préfèrent naturellement l’intérieur. Mais comment faire lorsqu’on habite un appartement en ville  ?

L’artiste a ainsi eu la brillante idée de se servir de la lumière naturelle apportée par la fenêtre de sa cuisine. Elle y a installé un système équipé d’une petite pompe à air qui fait circuler par un goutte à goutte du terreau liquide dans les bouteilles remplies de billes d’argile.

Et voilà un potager vertical hydroponique : il n’y a pas besoin de terre pour cultiver !

Les Windowfarms permettent ainsi aux citadins de produire une partie de leur alimentation dans leur habitation toute l’année.

Pour concevoir le prototype, la jeune femme a utilisé son imagination, quelques fournitures et ce qu’elle a pu trouver dans les bennes de recyclage en bas de son immeuble. La Windowfarm, à l’instar d’un potager plus traditionnel, permet de consommer des légumes qui n’auront pas été traités chimiquement.

La Windowfarm pour du (très) local et du bio en somme !

Une « ferme de fenêtre » peut faire pousser jusqu’à 25 plantes simultanément. C’est sûr, il n’est pas (encore ?) possible de faire pousser tout un potager devant sa fenêtre, et vous aurez encore besoin de votre AMAP ou votre magasin bio pour les carottes, pommes de terre, radis et compagnie. Cependant, les Windowfarms sont idéales pour les fines herbes, les laitues, les choux, les tomates cerises, les fraises, les poivrons, les cornichons, les piments, les petits pois etc.

windowfarm

Herbes et plantes poussant dans un appartement à Brooklyn (USA) © Shannon West Shutterstock

À adopter aussi pour les plantes médicinales ! En infusion ou en inhalation, les aromates sont à privilégier pour soigner les petits maux avant d’avoir recours aux molécules chimiques : thym, romarin, origan, sarriette, pin sylvestre contre le rhume ; camomille, lavande, menthe, mélisse, tilleul, verveine, angélique contre les maux de tête ; marjolaine, origan ou mauve contre les maux de gorge, etc.

Lire aussi l’article de Vincent sur le potager coin-santé sur Consommer Durable

Lire page suivante : concevoir sa windowfarm

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

8 commentaires Donnez votre avis
  1. Pourquoi s’affranchir de la terre? Virus du sol, sol mal adaptée, pas de sol non plus. NPK n’est pas une théorie mais trois des éléments les plus vitale pour la plante (à part l’hydrogène, oxygène, carbone), quel que soit leurs sources (réaction chimique avec alcane, érosion lithique, assimilation organique, chélaté ou protéine, fixé par des rhizobiacées) tous ces éléments son vitale. Sans parler des autre fer, magnésium, soufre…
    Il est vitale de végétaliser la ville. Pour quel raison? Regarder le comportement d’un individu vis-à-vis d’un arbre et vous saurer immédiatement comment la personne pensse.

  2. Je pense que la windowfarm répond à une envie qui est de faire pousser ses propres légumes sans avoir de terrain. Mais c’est vrai que ça fait « très artificiel ». Je mon coté j’ai réalisé un bac surélevé avec un système d’arrosage simple mais adapté à la culture de légumes et plantes aromatiques chez soi. Visitez mon site : bacapousses.olympe.in/ et dites moi ce que vous en pensez.

  3. Super concepte. Moi qui vend des systèmes hydroponique souvent cher, cette idée me semble très bonne.
    Je rajouterai quand meme un petit engrais bio avec tout ceci plutot que du minéral.
    Un engrais comme le pachamama, qui possede tout ce dont la plante a besoin.
    akornature.fr/vaalserberg-garden-gamme-terre/vaalserberg-garden-organic-bloom-250ml-engrais-bio-floraison/flypage_new.tpl.html
    Pour ne citer que lui.

  4. ATTENTION! si vous êtes intéressé au kit Windowfarms vendu sur leur site, je vous suggère d’en fabriquer un vous-même. Cette compagnie américaine dont le siège est à Brooklyn, et dont Britta Riley est co-fondatrice, n’est vraiment pas fiable, pour ne pas dire frauduleuse. En décembre 2011, des milliers d’internautes de partout au monde ont appuyé ce projet avec l’achat d’un  »Windowfarms » qui devait être livré en mars 2012. Bien qu’il continue à offrir ce produit en vente sur leur site, des milliers de personnes en dehors des États-Unis n’ont jamais reçu leur produit et la compagnie ignore toute communication. À ce jour (juillet 2013) pas de réponse aux courriels ni retour d’appel, ni remboursement, ni produit. Il est déconcertant d’entendre la  »bonne réputation » et le discours de Mme Riley sur les responsabilités et le
    changement d’attitude que tous devraient avoir. C’est en soit une fraude. Et pourtant, le principe est génial. La communauté de Windowfarms échangeant l’information pour en fabriquer soi-même demeure un une excellente idée mais la compagnie de Britta Briley n’a rien d’une entreprise fiable, responsable. Je vous suggère de lire sur leur page facebook les commentaires des  »backers » internationaux espérant toujours un dénouement et vous en faire une opinion. Ils ont grandement terni la réputation pour d’autres projets qui auraient éventuellement besoin de fonds. En conclusion, à moins que vous n’ayez de l’argent à donner sans retour de marchandise, fabriquez-en un, mais de grâce, n’achetez pas leur  »windowfarms kit ».

  5. ou comment faire des produits de merde, tout seul chez moi comme un grand.

  6. Appliquer la théorie du NPK, qui contribue à la dégradation des sols, m’inquiète particulièrement lorsque l’on ose accoler le terme « bio »! La TERRE nourricière apporte une multitude d’élément que certains scientifiques réduisent trop facilement aux initiales précitées. La culture est bien plus complexe que ces 3 lettres et finalement plus simple…
    Mais pourquoi donc tendre à tout prix à s’affranchir de la TERRE? Serait-ce parce qu’on la grignotte sans cesse et que certaines villes sont tellement recouvertes de bitume et béton qu’on n’en trouve plus pour garnir quelques pots? Bien-heureusement, il existe le compost, que toute personne qui apprécie les végétaux frais peut faire elle-même, avec les lombri-composteurs tant à la mode (et sans odeur!)

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