La consommation positive, l’achat rationnel

Rédigé par Consoglobe, le 2 Apr 2009, à 10 h 50 min

Vouloir des produits écologiques, sains et éthiques, montre que consommer ne signifie plus uniquement acheter. Actuellement, un grand nombre de consommateurs se préoccupent par leur consommation de la planète, de bien-être, de santé, d’engagement social et d’éthique. C’est la consommation positive qui, à l’heure du développement durable, commence à s’établir.

La consommation positive en 5 points

Selon la directrice de l’agence de conseil Risc International, Sharon Greene, la consommation positive s’applique à 5 niveaux :

  • écologie,
  • éthique,
  • social,
  • bien-être,
  • santé

Sans être adepte de la décroissance, la consommateur positif continue d’acheter mais de manière sélective. Il exige des entreprises du respect, des innovations performantes, sans gadgets, et chasse les incohérences du message.

Toutefois, il n’est pas question de refuser la consommation, au contraire. «  le consommateur positif est quelqu’un de pragmatique« , précise Sharon Greene. « Il a conscience des dangers écologiques, économiques et sociaux que représente la surconsommation pour l’avenir pour la planète et souhaite réconcilier son plaisir et son désir de consommer avec cette prise de conscience et cet engagement pour l’avenir.« 

Si on devait dresser un portrait type du consommateur positif, on pourrait dire qu’il roule en vélib’, à Paris ou Berlin, trie ses déchets et utilise des ampoule LED. C’est bon pour son porte-monnaie, la santé….et pour la planète.

Pour Matthieu Faullimel, directeur du départemernt des Tendances futures chez Risc, le consommateur positif pense être capable d’influer sur le cours des événements, soutenir des relations plus équitables et plus éthiques avec le reste du monde.

Dans tous les cas, la crise accentue la sélectivité, et entraîne des arbitrages de plus en plus abrupts quand il s’agit de déterminer des priorités, face à un pouvoir d’achat en baisse.

  • La crise économique favorise la consommation positive, plus rationnelle et plus proche des valeurs fondamentales des consommateurs.

Autre point à noter pour les entreprises : le consommateur positif se renseigne sur le web. Il ne veut plus être culbabilisé et réclame des informations précises de la part des grandes marques.

Au delà de la semaine du Développement durable qui se déroule chaque année, cette tendance concerne déjà en 2009 plus de 30 % des consommateurs du monde industrialisé et des grandes économies émergentes, selon l’agence de conseil Risc International, qui a effectué une étude dans 54 pays.

Les entreprises doivent donc s’adapter. Beaucoup de sociétés sont donc poussées à mettre leur démarche écologique pour l’environnement.

Mais c’est souvent l’unique domaine dans lequel elles mènent une véritable réflexion. En effet, il semble que les entreprises redoutent la consommation positive de façon trop linéaire, selon Sharon Greene.

Cette dernière souhaite, en tant que cabinet de conseil, leur faire prendre conscience que les consommateurs sont certes attachés à la planète mais aussi aux autres dimensions de la consommation positive.

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