Les jeunes parents s’inquiètent de plus en plus de ce qu’ils laisseront comme planète à leurs enfants. Et cette inquiétude monte avec la construction d’une famille.
Quel monde laisserons-nous à nos enfants ? Cela devient une véritable inquiétude pour les parents, souligne une étude de l’Institut GECE.
Des parents inquiets face à l’avenir
Plus on s’inquiète pour l’avenir de la planète, plus on est également inquiet pour l’avenir de ses enfants. C’est ce que souligne un sondage réalisé par l’Institut GECE pour la société Faireparterie, selon lequel pas moins de 78 % des parents pensent que leurs enfants vivront moins bien qu’eux(1). Neuf sur dix se déclarent inquiets face aux conséquences du réchauffement climatique.
78 % des parents pensent que leur enfant vivra moins bien qu’eux ©sezer66
Leur inquiétude majeure : que leurs enfants aient à subir les conséquences de la montée des températures et du dérèglement climatique (71 %). Il faut dire que les sujets d’inquiétude ne manquent pas : pollution (67 %), pénurie d’eau potable (65 %), pollution plastique des océans (63 %), le déclin de la biodiversité et extinctions de masse (63 %). L’augmentation du nombre de réfugiés climatiques et le manque de territoires habitables inquiètent également 36 % des sondés.
Les enfants peuvent être source de changement
Et plus on en parle en famille, plus on se fait de souci : les 14 % des parents ne se souciant pas de transmettre des valeurs de développement durable et d’écocitoyenneté à leurs enfants sont ceux se déclarant peu ou pas inquiets au sujet du changement climatique (56 %), voire pas du tout intéressés par ces sujets (32 %). Néanmoins, la très grande majorité des parents (83 %) souhaite transmettre à ses enfants les valeurs de l’éco-citoyenneté.
Au total, seule une famille sur cinq (18 %) déclare parler d’écologie tous les jours, un tiers (37 %) en parlant au moins trois fois par semaine, et 39 % affirment évoquer le sujet une fois par mois ou moins. Et, de plus en plus, ce sont les enfants qui ont une influence sur leurs aînés : un parent sur deux dit prendre en compte l’avis de son ou de ses enfants dans ses comportements écologiques. Pour autant, si la majorité des parents (56 %) estime que les jeunes peuvent être à l’origine de réels changements, ils jugent aussi qu’il est de la responsabilité des politiques de s’engager de manière plus concrète (54 %) en faveur de la planète.
Illustration bannière : Mère inquiète pour son enfant – © EstherQueen999