Un tiers des mères de familles se disent concernées par le burn-out maternel. Un véritable épuisement mental et physique, différent du « baby blues ».
Trouver un équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle, gérer la maison et la scolarité des enfants, préserver sa vie de couple… La charge mentale des mères de famille est lourde et entraîne un véritable épuisement parental.
Le burn-out maternel entraîne de graves problèmes de santé
Souvent appelé « maladie du don », le burn-out n’épargne pas les mères de famille, selon une étude une étude de l’IFOP publiée le 5 avril 2022, pour le service de carnets de santé numérique Malo. Ce mal-être se manifeste notamment par un épuisement physique et psychologique pouvant entraîner de graves problèmes de santé (dépression, idées suicidaires…). 34 % des femmes se déclarent concernées par cet épuisement parental.
L’étude révèle aussi que 43 % des mères ne se sentent pas accompagnées au quotidien pour la gestion de la vie de famille (41 % sur le plan logistique et 44 % sur le plan moral). Elles doivent faire face à un équilibre difficile entre la vie professionnelle et la vie personnelle, le principal facteur de charge mental (59 %). Les autres préoccupations des mamans sont la préservation du temps de couple (42 %) et la gestion de la scolarité des enfants (28 %).
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43 % des mamans se sentent délaissées au quotidien – © iStock.
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L’importance du soutien et du temps pour soi pour soigner l’épuisement parental
Pour trouver du réconfort et des conseils, beaucoup de mères de famille se tournent vers les réseaux sociaux. L’étude révèle pourtant qu’ils peuvent impacter l’estime de soi. Ainsi, 56 % des mères trouvent les informations issues d’autres mamans contradictoires et 45 % estiment que les conseils des autres mamans ont tendance à les faire culpabiliser. Par ailleurs, le contexte morose actuel (crise sanitaire, baisse du pouvoir d’achat, changement climatique,…) ajoute une pression supplémentaire sur leur rôle de parent (89 %).
Pour se sentir mieux, les mères ont besoin de deux choses : de soutien et de temps juste pour elles. Afin de préserver leur bien-être, il apparaît nécessaire de proposer un repérage précoce des signes de burn-out maternel. Celui-ci peut être réalisé par le médecin de famille. Encore faut-il que les mamans parviennent à trouver le temps et/ou l’énergie de prendre rendez-vous.
Le burn-out maternel concerne une maman sur trois – © iStock.
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