#4 – Se nourrir moins cher en partageant son jardin
Les Français sont toujours plus férus de jardinage et nombreux sont ceux qui cultivent eux-mêmes des légumes dans leur potager. Il est vrai que le potager à la maison est un véritable plaisir pour qui aime travailler la terre et permet parfois de réaliser de petites économies.
Mais tout le monde n’a pas la main verte ! Ainsi, on peut disposer de l’espace nécessaire et ne pas en profiter. C’est en partant de ce constat que l’association de partage et de prêt de jardins Savez-vous planter chez nous ? est née.
Le concept est celui de mettre en relation les propriétaires de terrain avec des jardiniers qui n’en ont pas. De cette manière, le jardinier plante ses légumes sur une partie de terrain laissée à sa disposition et partage les récoltes avec le propriétaire. C’est gratuit et convivial, autant se lancer !
Pour en savoir plus, rendez-vous ici
#5 – Profiter de ce que la nature nous offre
Fleurs comestibles, baies, champignons, fruits… La nature tout près de chez nous a beaucoup à offrir. Mais évidemment, il faut savoir être prudent, car il n’est pas donné à tout le monde de repérer, en un coup d’oeil, ce qui est comestible ou non.
L’astuce est donc de bien se documenter afin de se familiariser avec les végétaux comestibles de sa région.
Nous sommes des chasseurs-cueilleurs …
Les adeptes pratiquent ainsi la cueillette sauvage. Partir à la recherche des plantes sauvages pour se nourrir et se soigner est le dada des amoureux de la nature. Bien entendu, la première règle est celle de respecter l’environnement et de ne pas arracher à tout va pour ne pas perturber l’équilibre de l’écosystème. La seconde est de bien se renseigner avant de se lancer.
La cueillette des champignons en automne – © Syda Productions
Les ouvrages pour guider votre cueillette sauvage
Pour cela, plusieurs ouvrages sont disponibles, dont l‘Herbier gourmand, un livre co-écrit par François Couplan, le spécialiste des plantes sauvages qui a plus de 50 livres à son actif, et le célèbre chef étoilé Marc Veyrat.
Pour une revue complète, vous apprécierez certainement l’Encyclopédie des plantes sauvages comestibles de l’Europe en 3 volumes, toujours par François Couplan.
Richard Mabey propose lui aussi un ouvrage très complet : Manger sauvage ! Celui-ci nous (ré)apprend à utiliser les plantes sauvages en nous indiquant comment les identifier, les récolter et les cuisiner tout au long de l’année. Les plantes sauvages n’ont rien à envier à leurs cousines bien calibrées que l’on retrouve en supermarché ; et quel plaisir de partir à l’aventure !
- Herbier gourmand 50 plantes aromatiques en 100 recettes simples et savoureuses – François Couplan, Marc Veyrat. Editions Hachette
- Le régal végétal : Plantes sauvages comestibles. Encyclopédie des plantes sauvages, comestibles et toxique d’Europe. Editions Sang de la Terre
- Manger sauvage ! Cueillettes gourmandes en pleine nature. Richard Mabey. Editions Larousse
Lire aussi : Manger des plantes sauvages peut-il être une bonne alternative ?
#6 – Devenir Freegan ou Gratuivore
Le mouvement freegan ou gratuivorisme consiste à ne consommer que ce qui est gratuit, afin de dénoncer le gaspillage et la pollution liés à la production et au traitement des déchets.
Le mouvement puise ses racines aux États-Unis à la toute fin des années 1990. Warren Oaks, ancien batteur du groupe punk Against me ! invente le freeganisme et le définit comme « une éthique anti-consumériste de la nourriture ».
La cantine associative et participative Freegan Pony tente d’embarquer le plus de monde possible dans cette lutte contre le gaspillage alimentaire. Aladdin, lanceur de cette initiative en France, en donne la définition suivante : « Les freegans sont ceux qui mangent ou consomment uniquement ce qui est gratuit. Ça n’induit pas d’être végétarien, mais je pense que ça n’aurait pas attiré les gens de manger du steak en fin de vie ».
Le resto, dans le 19e arrondissement de Paris, propose ainsi des plats conçus à partir des légumes invendus du marché de Rungis. Ce dernier étant le plus grand marché du monde, on se doute que l’opération est plus que justifiée !
En matière de gratuivorisme, on retrouve, dans la version soft, les adeptes du glanage, du troc et du partage. Pour tout cela, on ne peut qu’adhérer. En revanche, les militants plus radicaux prônent des techniques très discutables au niveau éthique pouvant aller jusqu’au vol à l’étalage.
Par ailleurs, le Freeganisme s’étend à d’autres domaines que l’alimentation, comme le travail ou encore le logement, certains freegans revendiquant la vie dans des squats.
#7 – Dépenser moins au restaurant
Manger au resto est un grand plaisir mais cela devient de plus en plus un luxe ! Il existe des astuces pour dépenser moins au restaurant, sans pour autant se priver.
Les sites spécialisés comme La Fourchette proposent des réductions allant jusqu’à 50 % voire plus à certaines adresses. Les sites d’achat groupé permettent aussi de faire des économies.
Également, choisissez bien votre moment : la tendance est souvent d’aller au restaurant le samedi soir. Pourtant, en semaine ou pour déjeuner, la plupart des restaurants affichent des prix bien plus intéressants.
Enfin, pour éviter le gaspillage, on opte pour le doggy bag. Demander les restes de son repas au restaurateur évite de jeter et permet, pour le même prix, de faire un 2e repas à la maison.
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