Affichage environnemental : une expérience nationale

Rédigé par Aurore, le 10 Jul 2011, à 14 h 57 min
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Affichage environnemental : un test avant tout

Il ne faut pas l’oublier, ce n’est pas dès demain que vous, consommateurs, allez pouvoir connaître l’impact environnemental des produits que vous achetez.

Ce test grandeur nature a d’abord pour objectif de mesurer concrètement le travail en amont qui a été effectué.

C’est aussi l’occasion d’obtenir des retours de la part des consommateurs sur la pertinence des méthodes utilisées, l’évolution de l’image de l’entreprise et de l’impact de ces informations sur leur consommation.

Pour l’entreprise, c’est aussi le moyen de mesurer les coûts engendrés par la mise en place d’un tel affichage.

A la suite de l’expérimentation, le gouvernement devra mener une évaluation globale du dispositif afin de proposer ensuite son application à l’ensemble des produits mis à la vente.

Affichage environnemental : que mesure-t-on ?

Concrètement, certaines marques, comme Biocoop, vont s’appuyer sur plusieurs indices. Il s’agit de l’impact sur le changement climatique (CO2), de l’eutrophisation de l’eau, et de l’acidification de l’air.

L’indice « carbone »

C’est la quantité de gaz à effet de serre émise durant la vie du produit. Cet indice représente l’impact du produit sur le changement climatique. Il est exprimé en grammes équivalent dioxyde de carbone (g eq CO2).

L’indice « qualité de l’eau »

=> C’est la quantité d’éléments chimiques responsables de l’asphyxie des milieux aquatiques. Cet indice représente donc l’impact des produits sur la pollution des eaux douces. Il est exprimé en mg équivalent phosphate (mg eq PO34).

L’indice « acidification de l’air »

=> C’est la quantité de certains gaz responsables de l’acidification de l’air. Cet indice représente l’impact du transport des produits sur la qualité de l’air. Il est exprimé en grammes équivalent dioxyde de soufre (g eq SO2).

 

Ce dispositif pourra permettre, s’il est généralisé, aux consommateurs de véritablement prendre conscience de l’impact environnemental de leur consommation.

Cela pousse également les entreprises à réaliser des efforts afin de montrer aux yeux du public les diverses démarches mises en place.

Un pas de plus vers la transparence des productions à grande échelle…

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Sur les étiquettes et l’affichage :

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Entre magazines, romans et presse générale, je suis une passionnée de l'information, qu'elle soit sérieuse ou décalée ! Consommer durable n'est pas qu'un...

1 commentaire Donnez votre avis
  1. Encore un truc pour « enfumer » les consommateurs et donner bonne figure aux multinationales agroalimentaires comme les mentions: « bouger, manger moins sucré » au bas des pubs qui sont d’une hypocrisie « crasse ».

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