Affichage environnemental : une expérience nationale

Rédigé par Aurore, le 10 Jul 2011, à 14 h 57 min
Affichage environnemental : une expérience nationale
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Un affichage oui, mais sous quelle forme ?

L’une des questions à laquelle devra répondre ce test national est celle concernant la forme la plus pertinente de l’affichage environnemental pour informer le consommateur.

Aujourd’hui, les entreprises sont libres de choisir comment elles vont restituer les données environnementales collectées de leurs produits à leurs clients.

L’option des pictogrammes

Aujourd’hui, plusieurs entreprises travaillant sur le secteur de la grande consommation envisagent l’option de logos communs.

Ces derniers devraient indiquer clairement à travers des logos spécifiques et un code couleur défini l’impact CO2 de chaque produit, son impact sur l’eau, la biodiversité ainsi que les ressources naturelles utilisées.

Ce code a été établi avec les différentes fédérations concernées par les types de produits proposés par ces entreprises, ainsi que l’Ilec (Institut de liaison et d’études des industries de consommation).

Les entreprises peuvent par ailleurs donner une note brute à leurs produits, ou le placer sur une échelle de notation, l’un des impératifs demandé par le gouvernement étant la mise à disposition des données brutes de l’évaluation, sur Internet par exemple.

Une information dématérialisée

Aujourd’hui, concernant les différentes entreprises, deux méthodologie se détachent.

Il y a donc les entreprises qui s’engagent à réaliser un affichage environnemental sur les produits, sur leur catalogue ou encore directement en magasin, tandis que d’autres s’orientent davantage vers une information dématérialisée, qui passerait par Internet ou la téléphonie.

Les entreprises qui testent l’affichage environnemental

Depuis juillet 2011 : Levis, Coca Cola, Nestlé, Bonduelle, Leroy Merlin, Auchan, Monop’, Picard, Orange, Decathlon, Lesieur ou Pierre Martinet… 168 entreprises participent à l’expérimentation de l’affichage environnemental généralisé sur les produits de
grande consommation.

PICARD analyse le cycle de vie de ses produits autour de 3 axes : « Respect de la biodiversité », «  Changement climatique », «  Préservation des milieux aquatiques ». L’analyse est synthétisée en un critère unique : « Quel impact sur ma planète ?
De faible à fort».

L’OCCITANE  gradue 3 aspects du cycle de vie de ses produits par échelles de petites feuilles oranges : « Impact sur le climat » (bilan CO2), « Consommation d’eau », « Ressources non renouvelables » (ex : utilisation de pétrole). Ce vaste chantier de normalisation n’empêche pas d’autres initiatives « non officielles » comme le label
« Approuvé Conso Responsable » de LECLERC lancé en mi-septembre, personnifié par Mademoiselle R. au volant de sa voiture vintage rouge. e.

 

Affichage environnemental : quelles méthodes

Aujourd’hui, l’objectif de l’affichage environnemental n’est pas de mesurer l’impact de de la conception d’un produit.

C’est avant tout le prise en compte globale du produit et de ses impacts environnementaux.

Ainsi, le cycle de vie de chaque produit est pris en compte et cela passe :

– par l’extraction des matières premières nécessaires au produit
– sa conception
– son acheminement vers les lieux de vente
– son utilisation
– sa fin de vie

 

La suite p.3> Affichage environnemental : un test avant tout

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1 commentaire Donnez votre avis
  1. Encore un truc pour « enfumer » les consommateurs et donner bonne figure aux multinationales agroalimentaires comme les mentions: « bouger, manger moins sucré » au bas des pubs qui sont d’une hypocrisie « crasse ».

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