Les bienfaits du DHA sont nombreux et leur apport est indispensable, tout au long de la vie.
Voici une question que l’on me pose très souvent, « À partir de quel âge puis-je prendre du DHA ? ». Comme vous allez le voir, il n’y a pas d’âge limite pour bénéficier des vertus de l’acide docosahexanoïque (ou DHA).
Le DHA, essentiel, tout au long de la vie
Les apports en DHA sont essentiels pour tout le monde. En effet, les oméga-3 sont des constituants importants des yeux et du système nerveux. Néanmoins, les études montrent que les Français, et plus particulièrement les adolescents, ne consomment pas assez d’oméga-3, et donc manquent de DHA.
Le DHA pour les femmes enceintes
Elles sont concernées pour leur foetus : le DHA permet le bon développement du cerveau et de la vision du bébé, d’après les scientifiques. De plus, des études récentes montre que la consommation de DHA protège aussi la future maman d’un éventuel baby-blues.
Le DHA pour les bébés
Les études montrent que le DHA participe aussi au bon développement psychomoteur de l’enfant et le protégerait contre les allergies. Certaines affirment même qu’un bon statut en oméga-3, et donc en DHA, pourrait augmenter le quotient intellectuel.
Les bébés qui sont allaités profitent du DHA naturellement contenu dans le lait de leur mère. Encore faut-il que l’alimentation de celle-ci lui en apporte suffisamment. Sinon, il sera puisé dans les réserves maternelles. Les mères allaitantes ont donc tout à gagner à avoir des apports réguliers en DHA, pour ne pas voir leurs propres réserves s’épuiser.
Les bébés qui ne sont pas nourris au sein reçoivent des laits pour nourrisson (1 à 5 mois) puis des laits de suite (5 mois à 1 an) qui sont normalement enrichis en DHA suivant la réglementation. Or, cette réglementation se contente d’un seuil minimal. Il faut donc rester vigilant sur les doses de DHA proposées qui sont souvent basses.
Le DHA pour les enfants
Entre 1 et 3 ans
Pour les jeunes enfants à l’alimentation diversifiée, les pédiatres recommandent néanmoins de boire des laits de croissance, afin de pourvoir à tous les besoins, en fer et en DHA notamment, qui ne sont pas contenus dans le lait de vache ou tout autre lait animal ou végétal. Ce qui n’empêche pas de manger en plus du lait de croissance, des produits laitiers, comme des yaourts ou des fromages (en respectant les grammages recommandés par âges).
Après 3 ans
Les enfants et les adolescents ont tout intérêt à avoir eux aussi un bon apport en DHA pour accompagner leur développement psychomoteur et celui de leur vision.
Le DHA pour les adultes
Les études ont montré que le DHA permet de réduire les risques de maladies cardiovasculaires en réduisant les taux de (mauvais) cholestérol, et donc en prévenant la formation de caillots dans les veines.
Le DHA pour les seniors
Pris à titre préventif, l’acide docosahéxaéonique protège de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), des troubles cognitifs et de la maladie d’Alzheimer. Les scientifiques insistent sur la prise régulière du DHA tout au long de la vie pour créer cet effet protecteur.
Combien faut-il en consommer ?
L’apport nutritionnel conseillé en DHA, par jour(3) est de :
- Nourrissons : 70 mg/j.
- Enfants de 1à 3 ans : 70 mg/j.
- Enfants de 3 à 9 ans : 125 mg/j.
- Adolescents : 250 mg/j.
- Adultes et seniors : 250 mg/j.
DHA – L’avis de la diététicienne
Les sources de DHA se trouvent dans les poissons gras et dans les micro-algues. L’idéal est de manger des poissons gras (maquereau, hareng, saumon, sardine, etc) trois fois par semaine pour atteindre les apports recommandés en DHA. Ce qui n’est pas toujours facile à faire… souvent pour des questions de goûts d’ailleurs.
Le DHA issu des micro-algues reste une solution plus simple pour ceux qui n’arrivent pas à manger leurs trois portions de poissons gras. Toutefois, il est important de se souvenir que l’alimentation est un tout, et que l’apport en oméga-3 doit s’accompagner aussi d’une modération des oméga-6 (le rapport idéal oméga-6 /oméga-3 doit être de 1/5), et des graisses saturées.
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Veuillez noter qu’Emma et consoGlobe ne donnent ici que des informations et conseils de portée générale. Pour des conseils personnalisés, il faut soit contacter Emma en tant que diététicienne, soit consulter un médecin nutritionniste.