La mer Méditerranée de nouveau en surchauffe

C’est du jamais vu depuis plus de vingt ans : la température de l’eau de la Méditerranée pourrait atteindre 30 °C d’ici la fin de la semaine.

Rédigé par , le 14 Aug 2025, à 9 h 38 min
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La canicule ne touche pas que les terres : la mer est tout autant concernée. Les températures devraient varier de 25 à 29°c sur la côte azuréenne comme sur la côte corse ce mercredi 13 août.

Un niveau de température inédit

Le vent est tombé, la température de la mer Méditerranée remonte donc. Après une dizaine de jours de canicule sur une bonne partie de l’hexagone, on n’en a pas encore fini pour autant avec les vagues de chaleurs. Ainsi, désormais, c’est la température de l’eau de la Méditerranée qui devrait flirter avec la barre des 30°C à partir de la fin de la semaine.

Un tel niveau de température de surface en mer est inédit depuis plus d’une vingtaine d’années, très précisément depuis août 2003. A l’inverse, fin juillet, entre le mistral et la tramontane, sa température moyenne était descendue aux alentours des 15°C. Mais « avec l’arrêt du vent, la température de la Méditerranée repart à la hausse », explique La Chaîne Météo.

Déjà des records de chaleur en 2024

En juillet, la température des eaux a dépassé en moyenne les 26°C. Déjà, en juin dernier, lors d’une première vague de chaleur précoce, l’eau de la mer était 5°C plus chaude que d’ordinaire, avec une température moyenne de surface avait de 23,8 °C, selon les chiffres de Mercator Ocean International. De quoi mettre à mal durablement une large partie de l’écosystème marin. De telles canicules marines engendrent en effet une mortalité massive de dizaines d’espèces.

Va-t-on cette fois battre, hélas, les records de chaleur de 2024, avec 28,9 °C en surface ? Depuis les années 1980, la température de la mer Méditerranée s’est réchauffée d’environ 0,4 °C par décennie. Cette tendance constante s’associe à des vagues de chaleur marines de plus en plus fréquentes et intenses. De quoi favoriser tant la propagation d’espèces invasives que l’apparition de véritables « zones mortes », des zones marines à faible oxygène.

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