Back to the Future : le mouvement vers des villes avec moins de voitures laisse entrevoir un avenir où les villes seront de nouveau débarrassées de celles-ci. Et de leur cohorte de problèmes : quelqu’un qui se déplace en voiture dans Londres aujourd’hui va moins vite qu’un carrosse tiré par des chevaux. Une étude britannique a montré que les conducteurs passent 106 journées dans leur vie à garer leur voiture…
Tandis que certaines villes dans le monde, adoratrice du moteur à explosion, rendent encore les déplacements à pied un peu plus difficile, comme Sydney en Australie, qui réduit l’espace piéton pour permettre plus de trafic automobile, d’autres mettent en place des politiques actives d’alternatives à l’automobile. Aucune ne vise le 0 voiture, mais toutes comprennent que les villes doivent être conçues pour les personnes, pas les voitures. Alors, cet été, pourquoi ne pas aller voir où le futur se profile, tout en profitant de villes riches en attraits culturels ?
Copenhague, place aux vélos !
Les parcs sont nombreux dans la ville de Copenhague, qui donne la part belle aux cyclistes
Pionnière en la matière, Copenhague, la belle danoise, a commencé à développer les zones piétonnes en dans les années 1960 dans le centre. Et les zones libres de voitures se sont petit à petit diffusées. Pourtant, il y a 40 ans, le trafic automobile était aussi mauvais là qu’ailleurs. Aujourd’hui, plus de la moitié de la population locale va au travail à vélo chaque jour. La ville a désormais plus de 300 km de pistes cyclables, y compris de nouvelles autoroutes cyclistes pour atteindre les banlieues environnantes. La ville a l’un des taux de possession de véhicule automobile les plus faibles d’Europe.
Madrid, moins de voitures, de plus en plus de touristes
Pas besoin de voiture pour le déguster…
La capitale espagnole a déjà banni le trafic automobile de nombreuses zones et a récemment élargi la zone sans voiture, qui fait aujourd’hui près de 3 kilomètres carrés. Les résidents peuvent s’y déplacer en voiture, mais tout autre personne y est pénalisé d’une amende de 100 euros. Cela fait partie d’un projet de piétonisation du centre de Madrid au cours des cinq prochaines années. 24 des rues les plus actives seront remodelées pour la marche, plutôt que la circulation automobile. La municipalité a trouvé une autre manière de décourageant les véhicules polluants : désormais, les plus sales d’entre eux doivent s’acquitter de frais de parking plus élevés.